ONU: l’offensive contre Marib sape les efforts de règlement du conflit au Yémen
- Selon un communiqué du bureau de l'envoyé de l'ONU, Hans Grundberg, à l'issue d'une visite dans la capitale égyptienne, qui a débuté dimanche dernier

Yemen
AA / Yémen
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Yémen, Hans Grundberg, a déclaré, ce mercredi, que l’offensive, en cours, contre la ville de Marib (centre) compromet les chances de parvenir à un règlement négocié du conflit, dans ce pays arabe.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le bureau de l'envoyé de l'ONU, à l'issue d'une visite dans la capitale égyptienne, Le Caire, qui a commencé dimanche dernier.
Au cours de la visite, Grundberg a rencontré le président du Parlement yéménite, Sultan al-Barakani, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry, ainsi que des représentants des composantes politiques et des organisations de la société civile au Yémen.
L'envoyé spécial de l'ONU a déclaré : “les solutions partielles ne mèneront pas à une solution durable. Nous devons nous concentrer sur les priorités immédiates visant à atténuer l'impact de la guerre sur les civils“.
Grundberg a ajouté : "cette offensive continue de saper les chances d'un règlement négocié du conflit".
Et de faire savoir qu’“il n'y a pas de solution militaire durable au conflit. Toutes les parties belligérantes doivent baisser le niveau des violences et donner la priorité à la sécurité des civils, plutôt que d’œuvrer pour s'assurer des gains militaires“.
Depuis le début du mois de février dernier, les Houthis ont intensifié leurs attaques contre Marib pour contrôler la ville, car elle représente le bastion le plus important du gouvernement et le siège du ministère de la Défense, en plus de ses richesses pétrolières et gazières. La ville abrite également la centrale thermique à gaz de Marib, qui alimentait, avant la guerre, la plupart des provinces en électricité.
La guerre, qui dure depuis près de 7 ans au Yémen, a coûté la vie à plus de 233 000 personnes, dans un pays où 80 % de la population, soit environ 30 millions de personnes, est dépendante des aides pour survivre, dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations unies.
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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