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ONU: des pays européens refusent de condamner les attaques contre le Saint Coran

- Réuni en session extraordinaire d'urgence, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, avec ses 47 membres, devaient se prononcer sur un projet de résolution condamnant les attaques contre le Coran

Eren Beksaç  | 12.07.2023 - Mıse À Jour : 12.07.2023
ONU: des pays européens refusent de condamner les attaques contre le Saint Coran

Geneve

AA/GENÈVRE - Eren Beksaç

Certains pays membres de l'Union européenne (UE), les États-Unis et le Royaume-Uni ont refusé de condamner les attaques contre le Saint Coran.

Une session extraordinaire d'urgence du Conseil des droits de l'homme des Nations unies (ONU) consacrée aux attaques contre le Saint Coran a été organisée mardi à la demande de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

Les 47 membres du Conseil ont examiné le projet de résolution de l'OCI qui proposé notamment la condamnation des attaques contre le Saint Coran, qualifiées de "haine contre la religion".

La Belgique, qui a pris la parole au nom des pays de l'UE, a soumis le projet de résolution au vote, mais certains pays européens, les Etats-Unis ainsi que le Royaume-Uni ont clairement indiqué qu’ils voteraient contre ce projet qui prévoit de condamner les attaques contre le Saint Coran.

Face à la prolongation des débats sur le sujet, le Conseil a décidé de reporter au lendemain le vote de la résolution de condamnation de l'OCI.

- La Türkiye avait condamné les attaques contre le Saint Coran

Le vice-ministre des Affaires étrangères, Yasin Ekrem Serim, a participé à la session d'urgence par vidéoconférence et a condamné les récentes attaques contre le Saint Coran.

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères de l'Arabie saoudite, du Pakistan, de la Jordanie, de l'Égypte, de l'Indonésie et de l'Iran, ainsi que le ministre d'État à la coopération internationale du Qatar, ont également fait des déclarations dans le sens de la condamnation lors de la session, toujours par vidéoconférence.

L’autodafé contre le Saint Coran a également été condamné par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le pape François.

Les décisions prises par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, qui compte 47 membres, ne sont pas contraignantes, mais l'avis qui y est émis influe sur les décisions que pourraient prendre les parlements nationaux. En outre, ces résolutions sont importantes au regard de l'opinion publique internationale.

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