AA / Téhéran / Ahmet Dursun

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismaïl Bekayi, a déclaré que Téhéran poursuivait un échange de messages avec les États-Unis par l’intermédiaire de médiateurs, tout en soulignant que ces contacts ne devaient pas être interprétés comme des négociations officielles. Il a ajouté que la persistance des « exigences excessives » de Washington constituait un obstacle à l’ouverture de nouveaux pourparlers.

Lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère des Affaires étrangères à Téhéran, Bekayi a également commenté les principaux sujets inscrits à l’ordre du jour de la politique étrangère de son pays.

Interrogé sur la possibilité que l’Égypte émerge comme un nouveau médiateur entre l’Iran et les États-Unis, Bekayi a indiqué que les échanges par l’intermédiaire de médiateurs se poursuivaient entre Téhéran et Washington, tout en précisant que cela ne signifiait pas qu’une nouvelle phase de négociations avait été engagée.

Il a souligné que les deux parties devaient se respecter mutuellement et affirmé que des pourparlers ne pouvaient se concrétiser qu’à condition d’établir des bases d’égalité entre elles.

Interrogé au sujet des affirmations selon lesquelles l’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, aurait reçu un appel de l’Iran, Bekayi a déclaré : « Des contacts sont établis par l’intermédiaire de médiateurs. Nous ne sommes pas actuellement dans une phase de négociation. Tant que les attentes et les exigences excessives des États-Unis se poursuivront, il n’existera aucune base pour des discussions ni pour un accord. »

Il a ajouté que l’Iran restait ouvert à des négociations nucléaires avec Washington, à condition qu’un « dialogue raisonnable » prenant en compte les intérêts et les droits de l’Iran puisse être engagé.

*Traduit du turc par Ben Amed Azize Zougmore