Netanyahu : le projet de Trump pour Gaza est une « opportunité historique » d'assurer l'avenir d'Israël
- Israël s'efforce de « retirer les Palestiniens de la zone de conflit » de Gaza, affirme le Premier ministre Benyamin Netanyahu

Quds
AA / Jérusalem / Said Amori et Mohammad Sio
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a qualifié la « prise de contrôle » de Gaza proposée par le président américain Donald Trump d'« opportunité historique » pour assurer l'avenir du pays, affirmant que le déplacement des Gazaouis est « la seule solution viable. »
Le président américain Donald Trump a appelé à plusieurs reprises à prendre le contrôle de Gaza et à déplacer sa population pour développer ce qu'il a appelé « la Riviera du Moyen-Orient ». L'idée a été rejetée par le monde arabe et de nombreuses autres nations, qui estiment que cette mesure équivaut à un nettoyage ethnique.
Lors d'une réunion du cabinet, Netanyahu a commenté la nomination d'Eyal Zamir en tant que nouveau chef d'état-major de l'armée israélienne en déclarant : « Nous avons l'occasion d'opérer un changement historique qui garantisse l'avenir d'Israël », a rapporté le quotidien Yedioth Ahronoth, sans autre précision.
Netanyahu a affirmé qu'Israël s'efforçait de « retirer les Palestiniens de la zone de conflit » de Gaza, insistant sur le fait que le plan de Trump, qui vise à s'emparer du territoire et à expulser ses habitants, est « le seul plan qui, à mon avis, puisse fonctionner ».
La vision de Trump, qui consiste à déplacer un grand nombre de Palestiniens et à transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient », ne surprend pas le Premier ministre israélien, les deux parties en ayant discuté avant l'annonce du plan, qualifié de « changement significatif pour Israël ».
Abordant les développements d'ordre régional, Netanyahu a parlé de l'évolution du paysage politique en Syrie, affirmant que l'éviction du président syrien Bachar al-Assad le 8 décembre n'avait pas profité à Israël.
« Nous n'avons pas reçu de fleurs après la chute du régime de Bachar al-Assad, mais nous n'avons pas permis que le territoire syrien soit utilisé contre nous », a déclaré Netanyahu.
Bachar Al-Assad, président de la Syrie pendant près de 25 ans, s'est réfugié en Russie le 8 décembre, mettant fin au régime du parti Baas, au pouvoir depuis 1963.
Le lendemain, Ahmed Al-Charaa, le chef de la nouvelle administration syrienne (qui sera nommé président le 29 janvier), a chargé Mohammed Al-Bashir de former un gouvernement pour superviser la période de transition de la Syrie.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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