AA / Istanbul / Saadet Gokce

Le Népal a commencé à assouplir les restrictions samedi, alors que l’administration intérimaire, dirigée par l’ancienne juge en chef Sushila Karki au poste de Première ministre, prenait ses fonctions dans le pays himalayen.

Le couvre-feu et les interdictions ont été levés dans la capitale, Katmandou, mais certaines zones sensibles restent interdites d’accès.

Le couvre-feu avait été imposé après que des manifestations généralisées en début de semaine aient dégénéré en violences.

Au moins 51 personnes ont été tuées et des centaines blessées depuis lundi lors de manifestations déclenchées par une interdiction des réseaux sociaux imposée par le gouvernement précédent.

Les protestations se sont transformées en un mouvement plus large contre la corruption et le népotisme présumés au sein de l’élite politique, les manifestants ciblant des résidences, la Cour suprême et d’autres bâtiments publics.

Sushila Karki a été nommée Première ministre, première femme à occuper ce poste au Népal, par le président Ramchandra Paudel vendredi, dans une décision sans précédent, choisissant une cheffe de l’exécutif en dehors du Parlement.

Le Parlement, composé de 275 sièges, a été dissous peu après que Paudel a fait prêter serment à Karki, avec des élections prévues en mars.

* Traduit de l’anglais par Seyma Erkul Dayanc