Ministère de la Santé de Gaza : Le bilan des victimes du génocide israélien s'alourdit à 55 362 morts
- 128 741 palestiniens ont été blessées depuis le 7 octobre 2023, selon le bulletin statistique quotidien du ministère

Istanbul
AA / Gaza/ Hamdı Yılmaz
Le ministère de la Santé dans la Bande de Gaza a annoncé, dimanche, que le bilan des victimes du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens, depuis le 7 octobre 2023, s'est alourdi à « 55 362 martyrs et 128 741 blessés ». "
Dans son bulletin statistique quotidien, le ministère a indiqué que les hôpitaux de la Bande de Gaza ont reçu « 65 martyrs et 315 blessés » au cours des dernières 24 heures, victimes des attaques israéliennes en cours.
Il a expliqué que le nombre total de « martyrs arrivés dans les hôpitaux depuis les zones désignées pour la distribution de l'aide (américano-israélienne) s'élève à 300 martyrs et plus de 2 649 blessés depuis le 27 mai », après que 26 Palestiniens ont été tués et plus de 117 blessés au cours des dernières 24 heures.
En dehors de toute supervision de l'ONU, Israël a commencé le 27 mai à mettre en œuvre un plan de distribution d'« aide humanitaire » par l'intermédiaire de la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par les États-Unis et Israël. Les Palestiniens affirment que ce plan vise à les déplacer du nord de la Bande de Gaza vers le sud.
Cette mesure intervient alors qu'Israël a fermé hermétiquement les points de passage de Gaza par lesquels transitent les camions transportant des fournitures et de l'aide, qui ne cessent de s'accumuler à la frontière depuis le 2 mars.
Le ministère a déclaré que le bilan des victimes palestiniennes depuis qu'Israël a repris sa guerre d'extermination le 18 mars s'élève à « 5 071 martyrs et 16 700 blessés ». "
Ainsi, le bilan des victimes de la guerre israélienne, en cours depuis le 7 octobre 2023, s'élève à « 55 362 martyrs et 128 741 blessés », selon le communiqué.
Un certain nombre de victimes demeurent ensevelies sous les décombres des maisons détruites et sur les routes non sécurisées, où les ambulances et les équipes de la Défense civile sont incapables de les atteindre, d'après le ministère.
Début mars s'est achevée la première phase de l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entre le Hamas et Israël, entré en vigueur le 19 janvier, avec la médiation de l'Égypte et du Qatar et sous la supervision des États-Unis.
Si le Hamas a respecté les termes de la première phase, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, a refusé d'entamer la seconde phase pour satisfaire les revendications des extrémistes de sa coalition au pouvoir, selon les médias israéliens.
Depuis le 18 mars, Israël a repris ses crimes génocidaires en lançant des frappes aériennes violentes et généralisées, dont la plupart ont visé des civils dans des maisons et des tentes abritant des Palestiniens déplacés. Le 8 mai, l'armée israélienne a annoncé le lancement de l'opération « Chariots de Gédéon », élargissant la guerre contre la Bande de Gaza pour y inclure un ratissage de plusieurs zones.
Avec le soutien des États-Unis, Israël commet, depuis le 7 octobre 2023, un génocide à Gaza, qui se traduit par des massacres, des privations de nourriture, des destructions et des déplacements de population, sans tenir compte des appels internationaux et des injonctions de la Cour internationale de justice de mettre un terme à cette campagne.
*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj
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