AA/Rome/Giada Zampano

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a rencontré jeudi le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, à Rome, en amont d’un sommet clé de l’alliance transatlantique qui se tiendra plus tard ce mois-ci à La Haye, où les dépenses collectives en matière de défense devraient dominer l’agenda.

Le bureau de Meloni a indiqué que cette rencontre a permis « un échange approfondi en préparation du prochain sommet de l’OTAN ».

Les dirigeants ont discuté des « dépenses de sécurité collective et de la construction d’une industrie de défense de plus en plus innovante et compétitive, en complémentarité avec l’Union Européenne », précise le communiqué.

« Lors de la réunion, le soutien à l’Ukraine et le rôle de l’Alliance atlantique en tant que pilier essentiel de la défense collective ont été réaffirmés, ainsi que l’importance d’une approche globale à 360 degrés de la sécurité euro-atlantique », ajoute le bureau de Meloni.

Le président américain Donald Trump devrait assister au sommet de l’OTAN à La Haye, prévu plus tard ce mois-ci, où ses exigences pour que l’Europe augmente ses dépenses de défense risquent de dominer les débats.

Trump critique depuis longtemps les partenaires de l’OTAN pour leur manque de contribution aux dépenses de sécurité et ce sommet à La Haye sera le premier depuis son retour au pouvoir.

L’Italie fait partie des pays membres de l’OTAN qui consacrent le moins à la défense, avec moins de 1,5 % de son PIB investi dans ce secteur en 2024, bien en dessous de l’objectif actuel de 2 % fixé par l’alliance.

Trump a demandé aux alliés de s’engager à consacrer 5 % lors du prochain sommet de La Haye.

Rome a annoncé qu’elle atteindrait l’objectif de 2 % cette année, tandis que Rutte a proposé un objectif réparti de 3,5 % pour les capacités de défense principales, plus 1,5 % supplémentaire pour des domaines connexes tels que la cybersécurité et les infrastructures.

Traduit de l'anglais par Sanaa Amir