AA / Istanbul / Ilayda Cakirtekin

Les ministres de la Défense de l’OTAN se sont réunis jeudi à Bruxelles pour discuter des objectifs de capacités militaires, a déclaré le chef de l’Alliance, Mark Rutte.

« Aujourd’hui est un moment clé, car nous allons décider des objectifs de capacités, et c’est une étape importante pour déterminer les dépenses de défense que nous allons engager dans les années à venir », a-t-il affirmé lors de sa déclaration à l’entrée de la réunion.

Espérant parvenir à un accord sur ces objectifs, Rutte a réitéré la nécessité de se préparer à une guerre potentielle afin de se défendre et de dissuader toute attaque.

« Nous devons investir dans nos systèmes de défense aérienne. Nous devons investir dans nos missiles à longue portée. Nous devons investir dans nos formations terrestres manœuvrables ainsi que dans nos systèmes de commandement et de contrôle. Tout cela doit être mis en œuvre », a-t-il ajouté, soulignant la nécessité de « vastes investissements » à travers l’OTAN.

Rutte a également confirmé qu’il présenterait sa proposition sur les dépenses de défense et le nouveau plan à l’issue de la réunion, lors de la conférence de presse.

« Ce que nous déciderons à La Haye portera sur les dépenses futures en matière de défense. Le nouveau plan d’investissement en défense repose bien sûr sur nos besoins en capacités militaires concrètes. C’est pourquoi il est crucial que nous décidions aujourd’hui des objectifs de capacités. À partir de là, nous pourrons évaluer les lacunes existantes », a-t-il expliqué.

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a lui aussi insisté sur l’importance pour chaque pays d’investir dans la défense.

« Chaque pays doit contribuer à hauteur de 5 % en reconnaissance de la nature de la menace. Il ne s’agit pas seulement des drapeaux que nous aimons, mais des formations que nous possédons. C’est cette puissance concrète qui constitue une véritable dissuasion », a-t-il déclaré.

Soulignant que la paix s’obtient par la force et la dissuasion, il a aussi rappelé que les pays ne devaient pas compter uniquement sur les États-Unis.

* Traduit de l'Anglais par Adama Bamba