Marche des drapeaux: des colons israéliens agressent des Palestiniens à Jérusalem-Est
- Parmi les participants à ces rassemblements se trouvait la ministre des Communications du parti Likoud, Miri Regev

Quds
AA/ Jérusalem/ Abdel Raouf Arnaout
Des militants de droite israéliens ont organisé, mercredi, des marches provocatrices dans la vieille ville de Jérusalem-Est, marquées par des attaques contre des Palestiniens avant que la marche des drapeaux israéliens n’arrive à la porte de Damas, l’une des portes les plus célèbres de la vieille ville.
Des témoins oculaires ont déclaré à Anadolu que des Israéliens extrémistes avaient organisé des rassemblements provocateurs dans le quartier musulman de la vieille ville, brandissant des drapeaux israéliens.
Parmi les participants à ces rassemblements se trouvait la ministre des Communications du parti Likoud, Miri Regev.
Des témoins oculaires ont également indiqué que des membres de la droite avaient attaqué des citoyens, en les tabassant dans la vieille ville, lors de manifestations provocatrices.
Plus tôt, la police israélienne avait commencé à évacuer la porte de Damas des citoyens palestiniens en prévision de l'arrivée de la marche des drapeaux.
La police a annoncé le déploiement de 3 000 de ses membres à Jérusalem-Est à l'occasion de la marche à laquelle le ministre israélien de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir avait annoncé préalablement sa participation.
Les Palestiniens s’accrochent à Jérusalem-Est comme capitale de leur État espéré, sur la base de résolutions de légitimité internationale, qui ne reconnaissent pas l’occupation de la ville par Israël ni son annexion en 1981.
Pour commémorer l’occupation de Jérusalem, la « marche des drapeaux israéliens» devrait passer mercredi par la porte de Damas, dans la vieille ville de Jérusalem-Est, sous la protection de la police.
Les participants à la marche ont brandi des drapeaux israéliens et scandé des slogans racistes et anti-arabes, notamment « Mort aux Arabes » et « Brûlez leur village », provoquant généralement des tensions dans la ville.
Les tensions autour de la marche s’accentuent cette année à la lumière de la guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. La guerre a entraîné plus de 119 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus.
*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi
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