
Madrid
AA / Madrid / Şenhan Bolelli - Sami Sohta
Des milliers de manifestants ont défilé samedi dans la capitale espagnole Madrid, aux cris de ‘’Non au génocide’’, exigeant la fin de la guerre israélienne dans la bande de Gaza.
Cette mobilisation ayant pour mot d’ordre : ‘’Nous condamnons le génocide et le carnage sioniste à Gaza’’, s’est tenue dans le centre-ville de Madrid, à l'appel de plusieurs organisations de la société civile.
Les manifestants brandissant des drapeaux palestiniens, ont exprimé leur hostilité au gouvernement israélien, pointant du doigt la complicité des États-Unis et de l'Union européenne avec Tel-Aviv dans sa guerre contre Gaza.
‘’Tous les peuples ont décidé de se démarquer de ce génocide pour ne pas avoir de sang sur les mains. C'est pourquoi nous sommes descendus une nouvelle fois dans la rue pour exiger la fin du génocide [dans la bande de Gaza]’’, a déclaré un manifestant dans une déclaration lue lors de ce rassemblement.
‘’Ce n'est pas une guerre, c'est un génocide’’, ‘’Palestine libre’’, ‘’Israël est un État criminel’’, pouvait-on lire sur les banderoles déployées par les manifestants qui défilaient en scandant : ‘’Non au génocide à Gaza, non à l'occupation en Palestine, non à l’apartheid, non au nettoyage ethnique et au colonialisme de peuplement.’’
Les manifestants ont appelé le gouvernement espagnol et la communauté internationale à ‘’prendre des mesures urgentes, concrètes et efficaces contre Israël, à cesser les livraisons d’armes vers Tel-Aviv et à boycotter les entreprises israéliennes impliquées dans le génocide.’’
Dans ce contexte, le réseau des sciences humaines et environnementales, Rhéco, composé de 13 équipes de recherche dirigées par des scientifiques espagnols, a publié un communiqué dans lequel il demande aux instituts de recherche, aux entreprises et à toutes les universités qui collaborent avec lui de ‘’couper les ponts avec les entreprises impliquées dans le génocide à Gaza.’’
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait des 113 000 victimes civiles, (entre morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l'Onu.
Le conflit a également provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent et une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaître devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’génocide’’.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail
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