Macron salue une "étape positive" dans le dossier du cognac visé par Pékin
– Le chef d'État français affirme que des propositions de Paris ont été acceptées par la Chine, alors que les taxes doivent entrer en vigueur le 5 juillet.

Ile-de-France
AA / Paris / Ümit Dönmez
Le Président français Emmanuel Macron a affirmé vendredi que les autorités chinoises avaient accepté "les propositions de la plupart de nos producteurs de cognac et d'armagnac", à la veille de l'entrée en vigueur de droits antidumping décidés par Pékin sur les importations européennes de brandy.
Dans un message publié sur le réseau social X, le président de la République française salue "une étape positive pour mettre un terme à ce contentieux qui menaçait nos exportations". Il ajoute : "Nous allons continuer de soutenir notre filière pour s'assurer que ses intérêts soient pleinement préservés", en se disant "mobilisé depuis le début aux côtés de nos vignerons et de toute la filière".
Cette déclaration intervient alors que la Chine a confirmé vendredi l’entrée en vigueur, le 5 juillet, de droits antidumping visant les brandies européens, dont le cognac français, sur fond de tensions commerciales avec l’Union européenne. Pékin accuse ces produits d’être vendus à des prix anormalement bas, causant un préjudice à l’industrie locale. La France, principal exportateur de cognac, est directement concernée.
La portée concrète de l’acceptation évoquée par Emmanuel Macron reste à préciser. Pour l'heure, le ministère chinois du Commerce, ne fait état d’aucune suspension ou modification de la mesure annoncée.
Le chef de l’État français affirme néanmoins qu’il continuera à "porter ces enjeux auprès des autorités chinoises", alors que le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi est attendu à Paris ce vendredi soir.