
France
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
La France continuera de défendre le droit d'asile, a déclaré, dimanche, le président Emmanuel Macron, lors d'un discours prononcé à l'occasion des 75 ans de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.
"Nous continuerons de défendre ce droit d'asile. C'est celui qui protège les combattantes et les combattants de la liberté qui était conçue au sortir de la Deuxième Guerre mondiale (...) Et penser régler nos problèmes contemporains en oubliant ces droits qui sont dans le socle même de notre République pour ce qui est de la France, mais dans l'identité même de notre Europe, serait une faute pas simplement politique mais morale", a indiqué Macron depuis le Palais de Chaillot, à Paris.
Et d'ajouter :" Le Forum mondial des réfugiés qui se tient dans trois jours sera l'occasion de redire le soutien fort de la France à tous ceux qui ne peuvent aujourd'hui plus rester chez eux car ils sont en danger pour ce qu'ils sont".
Soulignant que les principes édictés par la Déclaration universelle des droits de l'Homme n'étaient ni "culturels", ni "occidentaux" et sont "ouverts à tous les peuples", Macron a estimé qu'il faudrait "élever la voix quand il faut, pour défendre cet héritage si précieux, rappeler qu'il s'est construit sur le refus de la violence et de la déshumanisation de la Seconde Guerre mondiale".
Le président français a, par ailleurs, annoncé la tenue en France du prochain Congrès mondial pour l'abolition de la peine de mort.
"J'ai l'honneur de vous annoncer que la France accueillera en 2026 le prochain Congrès mondial pour l'abolition universelle de la peine de mort en faveur du pardon et de la réconciliation", a-t-il dit.
Le 10 décembre 1948, l'ONU adoptait la Déclaration universelle des droits de l'Homme au Palais de Chaillot à Paris.