Macron : « la Jordanie est un partenaire essentiel » pour « une paix juste et durable » au Proche-Orient

France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Une « paix juste et durable est possible au Proche-Orient », a déclaré le Président Français Emmanuel Macron quelques heures après s’être entretenu avec le Roi Abdallah II de Jordanie à Amman.
« La Jordanie est un partenaire essentiel sur ce chemin » a déclaré le chef de l’Etat après avoir assuré que « la France agit contre le terrorisme, pour la protection des civils et pour que les aspirations légitimes des Israéliens comme des Palestiniens soient prises en compte ».
Ces déclarations interviennent alors que les deux dirigeants n’ont pas tenu de conférence de presse à l’issue de leur entretien qui a duré 1 heure 10 au Palais Royal, comme l’a appris Anadolu auprès de l’Elysée.
De son côté, la monarchie Jordanienne a fait savoir, un peu plus tôt sur ses réseaux sociaux, que le Roi Abdallah II a affirmé à Emmanuel Macron « que l'arrêt de la guerre contre Gaza est une nécessité absolue à laquelle le monde doit immédiatement s'attaquer ».
« Accès à l'électricité en particulier pour les hôpitaux, accès à l'eau et à l'aide alimentaire : nous sommes mobilisés pour répondre aux besoins urgents des Palestiniens. À Amman j’ai fait le point sur la situation avec l’UNRAW (Agence des Nations Unies pour les Réfugiés Palestiniens) dont l’engagement pour les populations est vital » avait pour sa part initialement fait savoir le Président Français.
Au terme de sa réception au Palais Royal Jordanien, Emmanuel Macron s’est envolé pour Le Caire pour être reçu par son homologue AbdelFattah Al-Sissi alors que l’Egypte joue une rôle important dans l’acheminement de l’aide humanitaire vers la Bande de Gaza.
Pour rappel, le chef de l’Etat est arrivé mardi matin à Tel Aviv, où il a d’abord échangé avec les familles des Français portés disparus, avant d’être reçu par son homologue israélien Isaac Herzog.
Il s’est ensuite dirigé vers Jérusalem pour un entretien avec Benjamin Netanyahu à l’issue duquel il a formulé sa proposition de voir la Coalition internationale contre Daech, être mobilisée contre le Hamas.
L’Elysée a par la suite précisé que la France souhaite « s'inspirer de l'expérience de la Coalition internationale contre Daech et voir quels aspects sont réplicables contre le Hamas », tout en notant que cette Coalition « ne se limite pas à des opérations sur le terrain mais implique aussi des formations des forces irakiennes, le partage d'information entre partenaires, la lutte contre le financement du terrorisme ».
Pour finir la journée de mardi, Emmanuel Macron a rallié Ramallah et s’est entretenu avec le président de l’autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, avec qui il a tenu une conférence de presse conjointe.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.