Macron giflé : 18 mois de prison ferme requis contre Damien Tarel
- Le verdict doit être rendu dans l’après-midi

France
AA/Nice/Feiza Ben Mohamed
Le parquet de Valence a requis une peine de 18 mois de prison ferme assortis d’un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme qui a giflé le président français Emmanuel Macron, selon une information relayée par la presse locale.
La procureure demande à ce que cette peine soit assortie d’une interdiction d’exercer dans la fonction publique, d’une déchéance de ses droits civiques pour une durée de cinq ans ainsi qu’une interdiction de port d’arme.
Damien Tarel, comparaissait ce jeudi après-midi au terme de 48 heures de garde à vue, pour avoir agressé le chef de l’Etat en déplacement dans la Drôme.
S’il encourt une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 45 mille euros d’amende, les réquisitions de la procureure de Valence ont été moindre.
Durant son procès, celui qui est désormais surnommé « le gifleur », a reconnu les faits, expliquant avoir envisagé auparavant, de « jeter un œuf ou une tarte à la crème ».
« Je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie, mais je pense qu'il n'a pas été élu par l'ensemble de la population française » a-t-il expliqué à la barre, se qualifiant lui même de « proche de la droite » et de « patriote ».
Le prévenu juge par ailleurs que « Macron représente très bien la déchéance » de la France.
« Quand j'ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j'étais rempli de dégoût » détaille le jeune homme pour justifier la gifle.
Le verdict doit être rendu dans l’après-midi.
Pour rappel, mardi alors qu’il était sur le point d’effectuer un bain de foule pour saluer les citoyens venus à sa rencontre, le Chef de l’Etat a été agressé par un homme, qui lui a asséné une gifle en scandant « Montjoie Saint Denis ! À bas la Macronie », référence à l’Action Française (groupuscule d’extrême droite royaliste).
Sur les images, publiées sur les réseaux sociaux et relayées en masse, on aperçoit le chef de l’Etat s’approcher de la foule pour se livrer à une très commune séquence de poignées de main.
Au moment où il arrive à hauteur des citoyens venus a sa rencontre, un homme lui assène une gifle avant l’intervention quasi-immédiate de son service de sécurité et des forces de l’ordre présentes.
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