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Macron évoque une “refonte” du partenariat franco-sénégalais

– En marge d’une conférence de l’ONU, le Président français a salué l’engagement du Sénégal et évoqué plusieurs chantiers bilatéraux.

Ümit Dönmez  | 01.07.2025 - Mıse À Jour : 02.07.2025
Macron évoque une “refonte” du partenariat franco-sénégalais

Ile-de-France

AA / Paris / Ümit Dönmez

Le Président français Emmanuel Macron a indiqué avoir échangé avec son homologue sénégalais Bassirou Diomaye Faye à Séville, en marge de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement.

Par voie de publication sur le réseau X, lundi, Emmanuel Macron a déclaré que le partenariat entre la France et le Sénégal est actuellement en "pleine refonte". Ce renouveau doit, selon lui, permettre aux deux pays d’"avancer ensemble au service des intérêts de nos peuples et de notre souveraineté".

Il a souligné que ce partenariat concerne plusieurs domaines : économique, sécuritaire, défense, culturel et mémoriel. Autant de “chantiers que nous suivons de près avec le Président Faye”, a précisé le chef de l’État français.

Emmanuel Macron a également salué l’engagement du Sénégal en faveur de la stabilité régionale et de la coopération face aux “grands enjeux globaux”.

Cette déclaration intervient dans un contexte de réajustement des relations de la France avec plusieurs pays africains, sur fond de retrait militaire de certaines zones sahéliennes et de recomposition diplomatique, notamment avec les nouvelles autorités issues d’élections démocratiques comme au Sénégal.

Pour rappel, avant son élection à la présidence du Sénégal en mars 2024, Bassirou Diomaye Faye était le secrétaire général du parti Pastef, fondé par Ousmane Sonko, devenu Premier ministre, après avoir été interdit de briguer un mandat présidentiel.

Sonko était la figure centrale de l’opposition sénégalaise, et est connu pour être critique envers la France et l’influence française en Afrique de l’Ouest.

Le parti a bâti une grande partie de son capital politique sur une ligne souverainiste, prônant une rupture avec certaines pratiques de la Françafrique et un rejet de la présence militaire française.

Même si Faye se montre plus mesuré que Sonko, il partage avec lui une vision de souveraineté affirmée, notamment économique et monétaire, remettant en question des instruments comme le franc CFA.

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