AA/ Riyad/ Ibrahim Al-Khazen

L'émir du Koweït, Mechaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le Premier ministre irakien, Mohammed Chia al-Soudani, ont discuté, dimanche, des moyens de renforcer les relations bilatérales et de la situation dans la bande de Gaza.

C'est ce qui ressort d'une réunion tenue en Arabie Saoudite en marge du Forum économique mondial, qui se tient aujourd'hui et demain à Riyad, selon deux sources officielles des deux pays.

L'agence de presse koweïtienne a rapporté que les deux parties ont passé en revue les liens solides qu'entretiennent les deux pays et peuples frères, ainsi que les moyens de les développer, outre les derniers développements régionaux et internationaux.

Le bureau des médias du Premier ministre irakien a déclaré, dans un communiqué, que la réunion avait porté sur les relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les développer et de les faire progresser, pour le bien des deux peuples frères.

Les deux parties ont souligné l'importance d'y parvenir en investissant dans le voisinage historique et social qui lie l'Irak et le Koweït, et en soulignant l'importance du maintien du respect mutuel.

«La réunion a discuté des derniers développements régionaux, en particulier dans la bande assiégée de Gaza qui est exposée à une agression sioniste continue, ce qui a causé des milliers de morts et de blessés. Elle a également porté sur l'importance d'adopter une position arabe unifiée afin de mettre fin à la tragédie du peuple palestinien», indique la même source.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour ''génocide''.

Des groupes palestiniens estiment que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.

La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.

Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.

*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni