AA / Istanbul / Saadet Gokce

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré lundi qu’un accord commercial avec les États-Unis est « garanti » suite à sa rencontre avec le président Donald Trump en Malaisie, en marge du 47ᵉ sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).

« Bien qu’il (Trump) n’ait fait aucune promesse, il m’a garanti que nous parviendrions à un accord, et je pense que ce sera plus rapide que ce que beaucoup imaginent », a déclaré Lula lors d’une conférence de presse à Kuala Lumpur, un jour après sa rencontre avec le président américain.

« J’ai abordé avec lui la question du Venezuela… et je lui ai dit qu’il serait extrêmement important de prendre en compte le rôle du Brésil, en tant que plus grand pays d’Amérique du Sud et principal pays économique de la région… Il doit considérer que le Brésil peut l’aider dans ses relations avec le Venezuela », a déclaré Lula.

Donald Trump a accusé le président vénézuélien Nicolas Maduro d’être le chef d’une organisation de trafic de drogue, dans un contexte de craintes que les États-Unis cherchent à le destituer du pouvoir.

Lula a ajouté que le Brésil soutiendrait le Timor-Leste pour devenir un membre à part entière des BRICS, un groupe de 11 pays.

Dans un autre message publié sur le réseau social américain X, Lula a qualifié sa rencontre avec Trump de « excellente ».

« Nous avons discuté de l’agenda commercial et économique bilatéral de manière franche et constructive. Nous avons convenu que nos équipes se réuniront immédiatement pour avancer dans la recherche de solutions concernant les tarifs et sanctions visant les autorités brésiliennes », a écrit Lula.

Trump, rencontrant Lula dimanche, a déclaré : « Je pense que nous devrions être capables de conclure de très bons accords pour les deux pays. »

Cette rencontre intervient après une période de tensions marquée par des tarifs américains de 50 % et des sanctions contre des responsables brésiliens liés aux enquêtes sur l’ancien président Jair Bolsonaro, allié de Trump, condamné à 27 ans de prison pour complot en vue d’un coup d’État. Les deux dirigeants s’étaient entretenus par visioconférence début octobre avant de convenir d’une rencontre en personne.

*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore