AA / Kiev

Les autorités de la ville ukrainienne de Marioupol ont accusé, dimanche, l'armée russe d'avoir bombardé une école abritant environ 400 personnes.

L'Associated Press a rapporté, citant les autorités locales, que le bombardement avait entraîné la destruction de l'école, et que les gens à l'intérieur seraient sous les décombres.

Aucune information n'a été communiquée pour l'heure sur d'éventuels victimes ou blessés.

Du côté russe, aucun commentaire n'a été émis concernant son accusation par les autorités de Marioupol d'avoir bombardé l'école, et il n'a pas été possible de vérifier la version ukrainienne auprès de sources indépendantes.

Mercredi, les autorités ukrainiennes ont accusé les forces russes d'avoir bombardé un théâtre à Marioupol abritant des civils, tandis que Moscou a répondu que l'attentat était une "provocation sanglante" menée par les unités "Azov" de l'armée ukrainienne.

Les autorités ukrainiennes ont déclaré que 130 personnes avaient été secourues, mais d'autres sont toujours sous les décombres, selon l'agence américaine.

Il convient de noter que Marioupol, port stratégique sur la mer d'Azov, est assiégé par les forces russes, coupé des approvisionnements en énergie, en nourriture et en eau et subit des bombardements constants.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré aujourd'hui que le siège de Marioupol restera dans l'histoire à cause de ce qu'il a qualifié de crimes de guerre commis par les forces russes.

Le 24 février, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, qui a été suivie de réactions internationales et de l'imposition de sanctions économiques et financières "sévères" à Moscou.

Pour mettre fin à l'opération, la Russie exige que l'Ukraine renonce à tout projet de rejoindre des entités militaires, y compris l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, "l'OTAN" et adopte une neutralité totale, ce que Kiev considère comme une "ingérence dans sa souveraineté".

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi