AA / Jérusalem

Les dirigeants de l'opposition israélienne ont déclaré, mardi, que le moment était venu pour récupérer les prisonniers israéliens et mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, après l'annonce d'un cessez-le-feu avec l'Iran.

"Et maintenant Gaza, il est temps de clore son dossier aussi. Ramenez les captifs, mettez fin à la guerre", a déclaré le chef de l'opposition israélienne, Yaïr Lapid, commentant le cessez-le-feu avec l'Iran dans un message sur la plateforme X.

Yair Golan, chef du Parti démocratique d'opposition, a, de son côté, déclaré sur la plateforme X que "la campagne contre l'Iran s'est terminée par une victoire sécuritaire évidente qui n'aurait pas été possible si Israël n'avait pas été un État fort, démocratique et uni".

"L'accord de cessez-le-feu doit maintenant être examiné : empêche-t-il l'Iran d'acquérir des armes nucléaires, et quelles sanctions – y compris la reprise des combats – seront imposées s'il est violé", a ajouté Golan qui occupait le poste de chef d'état-major adjoint.

Golan a poursuivi en affirmant qu'"il est désormais temps d’achever la mission en récupérant tous les otages, en mettant fin à la guerre à Gaza et en arrêtant le revirement qui menace de rendre Israël faible, divisé et vulnérable".

Plus tôt mardi, Israël avait annoncé son accord pour un cessez-le-feu avec l'Iran, menaçant de répondre "avec vigueur" à toute violation, selon une déclaration émise par le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

Jusqu'à 07h50 (GMT), les autorités iraniennes n'ont pas commenté la déclaration du bureau de Netanyahu.

Avant l'annonce de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, quatre Israéliens ont été tués et 22 autres blessés tôt mardi matin lorsque 11 missiles iraniens sont tombés en cinq vagues dans différentes zones d'Israël en deux heures, selon les médias hébreux.

Depuis le 13 juin, Israël, avec le soutien des États-Unis, a bombardé des installations nucléaires iraniennes, des bases de missiles, des chefs militaires et des scientifiques nucléaires.

L'Iran a riposté en frappant les quartiers généraux de l'armée et des services de renseignement israéliens avec des missiles balistiques et des drones, faisant des morts et des blessés des deux côtés.

Tel-Aviv estime à 54 le nombre de prisonniers israéliens à Gaza, dont 20 sont encore en vie.

Parallèlement, plus de 10 400 Palestiniens croupissent dans ses prisons, souffrant de torture, de famine et de négligence médicale.

Un certain nombre d'entre eux sont décédés, selon les médias et les organisations de défense des droits de l'homme palestiniennes et israéliennes.

Depuis le 7 octobre 2023, Israël, avec le soutien des États-Unis, commet un génocide dans la bande de Gaza, faisant plus de 187 000 victimes entre morts ou blessés parmi les Palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, plus de 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.