AA / Paris

"Le Haut-Karabagh, un nouvel échec pour la France". C’est avec ces mots que le quotidien français « L’Opinion » a analysé l’accord signé par l’Arménie et l’Azerbaïdjan sous l’égide de Moscou.

Dans son article, publié mardi, L’Opinion estime qu’en signant cet accord, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a en réalité accepté la défaite face à l’Azerbaïdjan dans le conflit qui l’oppose au Haut-Karabagh, ce territoire occupé illégalement par l’Arménie depuis près de 30 ans.

Depuis le début des affrontements, le 27 septembre, l’armée azerbaïdjanaise a libéré 3 mille km2 au sud du Haut-Karabagh, rappelle le quotidien, soulignant par exemple que la ville stratégique de Choucha libérée reste dans les mains de l’Azerbaïdjan.

"La supériorité militaire de l’Azerbaïdjan s’est faite ressentir dès le premier jour du conflit", explique le journal.

L’analyse en question souligne également le rôle essentiel joué par la Turquie, "en coulisses" par le Président Recep Tayyip Erdogan, en soutien à l’Azerbaïdjan. L’Opinion rappelle par ailleurs que ce dialogue entre Erdogan et Poutine, comme ce fut le cas pour la Syrie, se poursuit toujours pour la Libye.

"Ce qui est sûr, c’est que les Occidentaux, États-Unis et France en premier lieu, sont exclus du jeu diplomatique", affirme encore le quotidien français.

"Pour la France, qui est du côté de l’Arménie, et ennemie de la Turquie, le Haut-Karabagh représente un nouvel échec, après la Syrie et la Libye", peut-on encore lire.

Pour conclure, L’Opinion pointe également le doigt sur la supériorité technologique de la Turquie qui a mis à mal le matériel militaire russe.