L'ONU s'inquiète du placement à l'isolement de l'ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi
- Selon le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric

New York
AA/New York
Les Nations Unies ont exprimé jeudi leur inquiétude après le transfert de l'ex-dirigeante bimane, Aung San Suu Kyi, -renversée l'année dernière par un coup d'État et jusqu'à présent assignée à résidence-, dans une prison militaire de la capitale, Naypyidaw.
C'est ce qui ressort d'une conférence de presse tenue par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, au siège permanent de l'Organisation internationale à New York.
Dans un communiqué publié plus tôt dans la journée, le porte-parole de l'armée du Myanmar a annoncé que Aung San Suu Kyi a été placée à l’isolement dans un complexe pénitentiaire de Naypyidaw.
"Nous sommes très préoccupés par ces développements, qui contredisent nos précédents appels à la libération de la conseillère d'État, du président et de tous les détenus politiques", a indiqué le responsable onusien.
Et Dujarric d'ajouter : "nous sommes également préoccupés par l'état dans lequel elle se trouve actuellement".
Le 24 mai 2021, Aung San Suu Kyi a comparu en personne, devant un tribunal de la capitale birmane, Naypyidaw, pour la première fois depuis son arrestation à la suite d'un coup d'État mené par la junte militaire le 1er février 2021.
La lauréate du prix Nobel de la paix 1991 est accusée de plusieurs infractions, notamment de violation d'une loi sur les secrets d'État datant de l'époque coloniale, détournement de fonds, fraude électorale, sédition, corruption, et a déjà été condamnée à onze ans de détention.
*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni
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