L'ONU disposée à accompagner le Cameroun face aux défis sécuritaires et des droits de l'homme
-Déclaration faite par la La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, à l'occasion d'une visite au Cameroun.

Cameroon
AA/Cameroun/Peter Kum
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, s'est entretenue vendredi avec la président camerounais Paul Biya des défis auxquels fait face le Cameroun en matière de sécurité, de développement et des droits de l’homme.
Michelle Bachelet a entamé mercredi une visite officielle de quatre jours au Cameroun sur invitation du président Paul Biya, précise la présidence dans un communiqué publié sur son site.
S'exprimant en conférence de presse au terme de cet entretien, la responsable onusienne l'a qualifié de cordial et fructueux.
Elle a, en outre, exprimé la disponibilité de l’ONU et de la Commission qu’elle dirige à accompagner le Cameroun dans la recherche des solutions aux défis auxquels il fait face en matière de sécurité et des droits de l'homme, indique encore la présidence camerounaise.
"Nous avons discuté de la manière dont les Nations Unies peuvent apporter leur aide en matière de respect et de protection des droits de l’Homme", a affirmé l’ancienne Présidente du Chili.
La visite de Bachelet au Cameroun intervient dans un contexte marqué par la crise dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la menace terroriste dans l’Extrême-Nord et un climat sociopolitique globalement tendu notamment suite à l’incarcération de l’opposant Maurice Kamto et de ses partisans.
Les forces de défense et de sécurité camerounaises ont, par ailleurs, été pointées du doigt par plusieurs organisations pour violations présumées des droits de l’homme; Abus également dénoncés par la Haut Commissaire aux Droits de l'Homme dans une déclaration faite le 6 mars 2019.
Préconisant la mise en place rapide de mesures pour désamorcer la crise croissante dans le pays, Michelle Bachelet s'était dite "alarmée par le discours de haine notamment de la part des responsables politiques ainsi que par les graves restrictions de l’espace politique".