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L'ONU assure que le retrait de sa mission en RDC ne "sera pas brutal"

Nadia Chahed  | 30.09.2020 - Mıse À Jour : 30.09.2020
L'ONU assure que le retrait de sa mission en RDC ne "sera pas brutal"

Kinshasa



AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa

L'Organisation des Nations Unies (ONU) a assuré mercredi que sa mission en République démocratique du Congo (RDC), la MONUSCO, ne quittera pas ce pays de manière « précipitée ».

La « MONUSCO ne quittera pas la République démocratique du Congo de manière précipitée, elle travaille sur un retrait progressif, responsable et durable, qui permettra à la RDC de prendre elle-même en charge sa sécurité et sa stabilité », indique l'organisation internationale dans un communiqué consulté par Anadolu.

Cette transition « se fera par un transfert progressif des tâches de la Mission onusienne au Gouvernement de la RDC, en coordination avec l’équipe pays des Nations Unies et les partenaires concernés », précise le document.

Ce retrait « ne sera pas brutal : il sera progressif, par étapes et en tenant compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des besoins de protection de la population congolaise », affirme l’ONU.

Le 6 octobre, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la MONUSCO, Leila Zerrougui, présentera son dernier rapport sur la situation dans le pays au Conseil de sécurité au cours d’une session ouverte.

À la suite des élections du 30 décembre 2018, la MONUSCO a fermé huit de ses bureaux en RDC dans des zones relativement stables et a concentré sa présence et ses opérations dans les zones encore affectées par les conflits, notamment la partie est du pays.

« Des progrès politiques et sécuritaires supplémentaires permettront de poursuivre cette approche », indique encore l'ONU.

Un document sur la stratégie de transition conjointe vers un retrait de la Mission, conformément à la demande du Conseil de sécurité est censé être soumis au Conseil avant le 20 octobre, selon la MONUSCO.

Le président congolais, Felix Tshisekedi, a plaidé, lors de la 75e Assemblée générale des Nations Unies, pour l’accroissement de la capacité opérationnelle de la « brigade d’intervention » de la MONUSCO, en la dotant « d’unités spéciales adaptées à la guerre asymétrique » qu’imposent les groupes armés dans l’est du pays. Dans cette région où sévit environ une centaine de groupes armés, Tshisekedi a affirmé dans son message, vouloir « redonner le sourire le plus tôt possible » aux populations victimes des violences des groupes armés depuis plus de deux décennies.

La mission de l’ONU avait été déployé en RDC depuis 1999 et dispose à ce jour d’environ 16 000 casques bleus.




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