L'Italie maintiendra des forces au sud du Liban après la fin du mandat de la FINUL
- Le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, rencontre à Beyrouth le président libanais Joseph Aoun et son homologue, Michel Menassa
Istanbul
AA / Istanbul / Betul Yilmaz
Les forces italiennes resteront au sud du Liban après le retrait de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), a déclaré lundi le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto.
« Nous garantirons notre présence dans les cadres multilatéraux et bilatéraux, notamment par notre participation au Comité technique militaire pour le Liban (MCT4L) et à la mission MIBIL (Mission militaire bilatérale italienne au Liban) », a affirmé Crosetto lors d'une rencontre à Beyrouth avec son homologue libanais, Michel Menassa, selon un communiqué du ministère italien de la Défense.
« Nous sommes convaincus que le soutien multinational demeure la solution la plus efficace dans les zones de crise. »
Un communiqué de la présidence libanaise a confirmé la volonté de l'Italie de maintenir ses forces au sud du Liban après le retrait de la FINUL, lors d'une rencontre entre le président Joseph Aoun et Crosetto.
Aoun s'est félicité de la participation de l'Italie et d'autres pays européens à toute mission qui succéderait à la FINUL après la fin de son mandat, le 31 décembre 2026.
« Nous comptons sur des pays amis comme l'Italie pour faire avancer le processus de négociation et parvenir à des résultats positifs », a-t-il déclaré.
La FINUL opère au sud du Liban depuis 1978 et a été considérablement renforcée par la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies après la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah.
L'Italie est l'un des principaux contributeurs à la mission de l'ONU, avec 1 099 soldats sur un total de 9 923, actuellement chargés de surveiller la cessation des hostilités et d'appuyer l'armée libanaise au sud du fleuve Litani.
Israël et le Liban sont parvenus à un cessez-le-feu en novembre 2024 après plus d'un an d'attaques transfrontalières dans le contexte de la guerre à Gaza. Plus de 4 000 personnes ont été tuées et 17 000 autres blessées.
Conformément à la trêve, les forces israéliennes devaient se retirer du Sud-Liban en janvier, mais elles ne se sont retirées que partiellement, maintenant une présence militaire à cinq postes frontières.
*Traduit de l’anglais par Ayse Bashoruz
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