L'Italie et la Libye discutent des derniers développements et des relations bilatérales
Lors d'une rencontre entre le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, et le vice-Premier ministre libyen, Ahmed Maatig, à Rome.

Roma
AA/ Rome
Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, s'est entretenu ce mardi à Rome avec le vice-Premier ministre libyen, Ahmed Maatig, au sujet des derniers développements et des relations bilatérales.
Le ministère italien des Affaires étrangères a fait savoir dans un communiqué, que les deux parties avaient échangé leurs points de vue sur l'avenir de la Libye.
Di Maio a affirmé le soutien de son pays au Forum de dialogue politique et au dialogue entre les parties libyennes sous les auspices des Nations Unies, et son appui à la tenue du double scrutin (législatif et présidentiel) en décembre prochain.
Il a également mis l'accent sur la nécessité d’accélérer le dialogue politique, grâce à des approches constructives et globales de la part des parties concernées, pour unifier les institutions du pays.
Di Maio, a souligné l’impératif de nommer un nouvel envoyé spécial des Nations unies pour la question libyenne, de rouvrir la route côtière entre Misrata et Syrte et d’appliquer sans hésitation l'accord de cessez-le-feu, sur la base du retrait de tous les combattants et mercenaires étrangers, conformément à la décision de la Commission militaire mixte (5 + 5).
Ladite Commission, comprend 5 membres du gouvernement libyen légitime et 5 autres membres de la milice du général putschiste Khalifa Haftar.
Di Maio a souligné l'opposition de l'Italie à toute forme d'ingérence extérieure en Libye.
Le chef de la diplomatie italienne, a également exprimé l'espoir de poursuivre les efforts visant à unifier de nouveau les institutions financières libyennes.
La Libye endure depuis des années une scission dans ses organes législatif et exécutif, ce qui a provoqué un conflit armé, causant des pertes parmi les civils ainsi que d’importants dégâts matériels.
Ce pays riche en pétrole, est en proie à un conflit armé dans lequel les milices du général putschiste, Khalifa Haftar, appuyés par nombre de pays arabes et occidentaux, disputent pouvoir et légitimité au gouvernement libyen, internationalement reconnu.
Depuis le 23 octobre dernier, un cessez-le-feu prévaut en Libye, qui est violé, sporadiquement, par les milices de Haftar, en dépit des progrès réalisés dans les négociations au niveau militaire et politique entre les protagonistes pour parvenir à une solution pacifique au conflit sanguinaire.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail
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