L'Iran qualifie la politique de "pression maximale" des États-Unis de "crime contre l'humanité"
- le porte-parole du MAE, Esmaeil Baghaei a accusé les États-Unis de persister dans une attitude hostile envers le peuple iranien, qualifiant les déclarations de Bessent de « reflet clair de l'agression continue » de l'Amérique.

Istanbul
AA/İstanbul/ Gizem Nisa Cebi
Téhéran a condamné, vendredi, la politique américaine de "pression maximale" en la qualifiant de "crime contre l'humanité" et a souligné que cette approche de Washington ne produira pas de résultats différents, selon des sources médiatiques.
Cette déclaration a été faite par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, en réponse aux propos du secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, qui avait affirmé la veille que les sanctions américaines visaient à paralyser l’industrie pétrolière iranienne et à faire s’effondrer une économie déjà fragilisée, rapporte l'agence Mehr.
Baghaei a accusé les États-Unis de maintenir une attitude hostile envers le peuple iranien, qualifiant les propos de Bessent d'illustration claire de l'agression continue de l'Amérique.
"C'est une erreur de tester ce qui a déjà été tenté", a remarqué Baghaei, avertissant que les responsables américains ne parviendraient pas à de nouveaux résultats en répétant des tactiques qui ont déjà échoué.
Il a souligné que les actions des États-Unis enfreignent la Charte des Nations Unies et le droit international, et que Washington est responsable sur le plan international pour sa démarche.
"La diplomatie iranienne repose sur la logique et le respect mutuel pour sécuriser les intérêts légitimes et légaux du peuple iranien", a déclaré Baghaei.
Il a réaffirmé que l'Iran n'accepterait aucun comportement ou discours qui ne soit pas en accord avec ce principe, promettant que le peuple iranien continuerait de résister à toute "pression illégale et inhumaine" avec résilience et détermination.
Les déclarations de Baghaei rejoignent celles du ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui avait souligné, en février, que la stratégie de pression maximale avait déjà échoué et qu'elle ne conduirait qu'à davantage de défaites pour les États-Unis.
Les sanctions américaines contre l'Iran sont en place depuis plusieurs années, motivées par des préoccupations liées au programme nucléaire iranien et à d'autres facteurs.
Sous l'administration de Donald Trump, ces mesures se sont intensifiées, Washington cherchant à réduire considérablement les exportations de pétrole iranien et à affecter son économie.
*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.Ambassadeur des Etats-Unis : la Türkiye est la « clé » de la nouvelle voie vers la paix au Moyen-Orient
Canicule : La préfecture de police de Paris prend des mesures de restriction de la circulation en Île-de-France
Nouvel échange téléphonique entre Macron et Pezeshkian
Trump : Les sanctions contre l'Iran peuvent être levées s’« ils font preuve d'un comportement pacifique »
Türkiye : Ibrahim Kalin reçoit une délégation du mouvement Hamas
Dépeches similaires
