AA / Tripoli / Walid Abdullah

Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed al-Manfi, a souligné, dimanche, l'attachement du Conseil à la participation de toutes les parties, sans exclusion, marginalisation ou discrimination, à la gestion des ressources du pays.

C’est ce qui ressort de l’intervention d’Al-Manfi lors de la cinquième réunion de la Haute commission des finances, qu'il a présidée dans la ville de Sebha (sud), selon un communiqué du bureau des médias du Conseil présidentiel.

"Les réunions de la Haute Commission des finances, que nous tenons en permanence dans toutes les villes et régions de Libye, sont une véritable indication que la situation sécuritaire s'est rétablie dans notre pays et que la réconciliation nationale a pris le pas sur le reste", a-t-il ajouté.

Et Al-Manfi de poursuivre : "Grâce à ces réunions, nous montrons la voie à ceux qui doutent de notre capacité à pérenniser ce mécanisme national, qui a manqué aux Libyens pendant plus de dix ans en raison des divisions et des guerres, et qui est devenu aujourd'hui une réalité qui a suscité un sentiment d'optimisme au sein de notre peuple et un accueil international sans précédent".

Le pays riche en pétrole pâtit depuis le début de l'année dernière d’un conflit entre deux gouvernements, l'un dirigé par Osama Hammad et désigné par la Chambre des représentants (Est), et l'autre basé dans la capitale Tripoli (Ouest) et reconnu par les Nations Unies, à savoir le gouvernement d'unité nationale, présidé par Abdul Hamid Dbeibeh, qui se refuse à céder le pouvoir si ce n’est à un gouvernement désigné par un nouveau parlement élu.

Les Nations unies soutiennent les efforts de la Libye pour convenir de lois organisant les élections parlementaires et présidentielles tant attendues. Les Libyens espèrent que ces élections permettront le transfert du pouvoir et la fin des périodes de transition qui se sont succédées depuis le renversement du régime de Mouammar Kadhafi (1969-2011).

*Traduit de l’Arabe par Mourad Belhaj