AA / Tunis / Majdi Ismail

Au moins trois personnes ont été tuées pendant la nuit de lundi à mardi dans une frappe israélienne ayant visé la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, a fait savoir le ministère libanais de la santé.

‘’Le raid de l’ennemi israélien sur la banlieue sud a fait, selon un nouveau bilan, trois martyrs et sept blessés’’, a déclaré le ministère de la santé, cité par l’Agence nationale libanaise d’information (Ani).

De son côté, l’armée israélienne a affirmé, au cours de la nuit de lundi à mardi, avoir tué un dirigeant du Hezbollah, lors d’une frappe sur un quartier sud de Beyrouth, sans préciser le nom de la personne ciblée.

‘’La frappe a visé un terroriste du Hezbollah qui a dirigé des hommes opérant pour le Hamas et les a assistés dans la planification d’une attaque terroriste significative et imminente contre des civils israéliens’’, a-t-elle déclaré dans un communiqué conjoint avec le Shin Bet.

Cette attaque, qui a visé Dahiyé, fief du Hezbollah, est la deuxième. Une autre avait eu lieu vendredi, après plusieurs mois de répit consécutifs à l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu à la mi-novembre.

Par voie de communiqué, le premier ministre libanais, Nawaf Salam, a dénoncé cette nouvelle frappe qui constitue ‘’une violation flagrante des accords sur la cessation des hostilités’’ et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’Onu, qui avait mis fin à la précédente guerre en 2006 et a servi de base au cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre.

Dans un message sur X, le président du Liban, Michel Aoun, a condamné le raid israélien, évoquant ‘’la persistance de l’agression israélienne [qui] exige que nous fassions plus d’efforts pour nous adresser aux amis du Liban dans le monde, et les rallier à notre droit à la pleine souveraineté sur notre terre’’.