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Liban: Mikati plaide pour une reprise du travail gouvernemental

-Lors de la réunion du Premier ministre libanais avec des responsables internationaux et locaux, pour discuter de l'achèvement du « Plan de réforme, de relance et de reconstruction ».

1 23  | 16.11.2021 - Mıse À Jour : 17.11.2021
Liban: Mikati plaide pour une reprise du travail gouvernemental

Lebanon

AA/Beyrouth

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a exhorté,, mardi, toutes les parties au sein de son gouvernement à coopérer pour une reprise complète du travail gouvernemental.

C'est ce qui ressort de ses déclarations lors d'une réunion élargie tenue au Grand Sérail dans le centre de Beyrouth, pour discuter de l'achèvement du « plan de réforme, d'avancement et de reconstruction » lancé par la Banque mondiale, les Nations Unies et l'Union européenne après l'explosion du port de Beyrouth, selon un communiqué de son bureau médiatique.

La réunion a été suivie par l'adjointe du Coordinateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Najat Rushdie, et la représentante de la Banque mondiale au Liban, Mona Cosy, en plus des ministres, représentants, officiels libanais et ambassadeurs d'autres pays.

"Nous renouvelons notre appel à toutes les parties impliquées dans le gouvernement à coopérer pour une reprise total du travail gouvernemental conformément à la feuille de route fixée depuis le premier jour, et pour préserver les relations du Liban avec les pays du monde, en particulier les frères des pays du Golfe," a déclaré Mikati.

Le 13 octobre, le conseil des ministres, qui était prévu à l'époque, a été reporté sine die, suite à l'insistance de ministres affiliés au groupe « Hezbollah » et au mouvement « Amal » pour que le conseil discute du dossier des enquêtes sur l'explosion dans le port de Beyrouth, en vue de la destitution de l'enquêteur judiciaire, le juge Tarik Bitar, accusé "d'instrumentalisation politique" de l'affaire. Les réunions du gouvernement sont toujours en suspens jusqu'à aujourd'hui.

Dans un autre contexte, Mikati a déclaré que "la priorité reste de clarifier les circonstances du crime horrible de l'explosion du port de Beyrouth, de révéler ses détails, identifier ceux qui y sont impliqués, et de panser les blessures des personnes endeuillées".

Il a appelé à mettre ce dossier à l'abri des tiraillements politiques, en le limitant à son cadre purement judiciaire, et en adoptant des principes constitutionnels pour son traitement.

"La justice est notre refuge, et il est de notre devoir de la protéger et de la préserver", a-t-il lancé.

Le 4 août 2020, une énorme explosion s'est produite dans le port de la capitale libanaise, Beyrouth, faisant plus de 200 morts et environ 6 000 blessés, ainsi que des dégâts matériels massifs dans des bâtiments résidentiels et des institutions commerciales.

Depuis près de deux ans, les Libanais souffrent d'une grave crise économique, classée par la Banque mondiale parmi les 3 pires crises économiques au monde, qui a entraîné un effondrement financier, une augmentation des taux de pauvreté, et une pénurie de carburant, médicaments et autres produits de base.​

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi

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