AA / Istanbul / Adama Bamba

La France a condamné samedi les tirs de l’armée israélienne survenus le 26 décembre 2025 à proximité de patrouilles de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), estimant qu’il s’agit d’un nouvel incident « faisant suite à une série d’agissements similaires » de la part des forces israéliennes au cours des dernières semaines.

Dans sa déclaration officielle, Paris a appelé Israël à « cesser ces violations de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies » et à « respecter le cessez-le-feu du 26 novembre 2024, qui s’impose à toutes les parties ».

La diplomatie française a par ailleurs rappelé que « la protection des Casques bleus ainsi que la sûreté et la sécurité des personnels, des biens et des locaux des Nations unies doivent être garanties, conformément au droit international ».

Dans ce contexte jugé particulièrement tendu, la France a salué « le courage, le professionnalisme et l’engagement » des membres de la FINUL et réaffirmé son soutien à « la pleine mise en œuvre du mandat de la Force »

Le 26 décembre, la FINUL a annoncé que l’armée israélienne avait tiré près de deux patrouilles de casques bleus opérant le long de la « Ligne bleue », d’abord près du village de Bastara après l’explosion d’une grenade, puis près de Kfar Chouba. Aucun dégât matériel n’a été signalé, mais un soldat a été légèrement blessé par un traumatisme auditif.

La FINUL a rappelé qu’elle informe à l’avance l’armée israélienne de ses patrouilles et précise que ces tirs constituent une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, appelant Israël à cesser ses actions hostiles.