Liban: Des individus portant les drapeaux de Hezbollah détruisent les tentes des manifestants
D’autres protestataires sont en sit-in sur le chemin du Palais présidentiel à Baabda à l’est de la capitale Beyrouth et revendiquent la formation d’un gouvernement de technocrates

Lebanon
AA/Beyrouth/Raya Chartouni
Des Libanais brandissant les drapeaux du parti Hezbollah et d’autres, partisans du Mouvement Amal, se sont introduits, mardi, dans une place à Baalbek dans l’est du pays, et ont détruit les tentes des manifestants, ont rapporté des témoins oculaires et le correspondant d’Anadolu.
La même source a souligné que les éléments qui ont attaqué la Place de « Khalil Moutran » à Baalbek et ont scandé des slogans chiites.
Dans un contexte lié, des protestataires sont en sit-in sur le chemin qui mène au Palais présidentiel de Baabda, à l’est de la capitale Beyrouth, pour revendiquer l’accélération de la formation d’un gouvernement de technocrates.
Le correspondant d’Anadolu a souligné qu’un malentendu a eu lieu entre les partisans du « Courant patriotique libre » et d’autres éléments parmi les protestataires et que les forces sécuritaires sont intervenues.
Des renforts sécuritaires ont rejoint les forces armées sur le chemin du Palais de Baabda, selon la même source.
Plus tôt dans la journée, les dirigeants de l’armée libanaise avaient mis l’accent, dans un communiqué, sur la liberté de manifester dans les places publiques et avaient réitéré la mise en garde contre l’atteinte aux biens publics et privés et aux saccages.
Certains protestataires commettent des actes de violence et tentent de fermer des institutions publiques dans une tentative de faire pression pour l’application de leurs revendications.
Les manifestants revendiquent l’accélération de la formation d’un gouvernement de technocrates et la tenue d’élections anticipées ainsi que la récupération de l’argent volé et la punition des corrompus, qui sont au pouvoir.
Ils revendiquent également la démission de la classe politique au pouvoir qu’ils accusent de corruption et de manque de compétence.
Les protestations au Liban ont obligé Saad Hariri à annoncer la démission de son gouvernement, qui est actuellement un gouvernement de gestion des affaires courantes.
Tandis que les protestataires appellent à la formation d’un gouvernement de technocrates, le président de la République, Michel Aoun, le Courant patriotique libre, Hezbollah et le Mouvement Amal voudraient former un gouvernement hybride composé de politiciens et de spécialistes.
Depuis la guerre civile du 1975 au 1990, le Liban souffre d’une crise économique, considérée comme étant la pire de son histoire.
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