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Liban: Augmentation du nombre de manifestants après le discours de Nasrallah

Ils affirment être descendus dans la rue pour revendiquer leurs droits légitimes, qu’ils ne sont pas manipulés par des ambassades étrangères et qu’ils n’ont pas de visées politiques.

Mourad Belhaj  | 25.10.2019 - Mıse À Jour : 25.10.2019
Liban: Augmentation du nombre de manifestants après le discours de Nasrallah

Lebanon

AA / Beyrouth / Youssef Hussein

La Place Riyad Al-Solh et la Place des Martyrs, dans le centre de Beyrouth, ont été témoins, vendredi, d’une augmentation du nombre de manifestants appelant au renversement du régime, à la suite du discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Les manifestants ont critiqué le discours de Nasrallah, soulignant qu'ils étaient descendus pour revendiquer leurs droits légitimes, qu’ils ne sont pas manipulés par des ambassades étrangères et qu’ils n’ont pas de visées politiques.

Plus tôt, vendredi, Nasrallah a estimé que le Liban "est désormais la cible d’un complot politique international et régional, qui emploie des acteurs libanais".

Dans un discours télévisé adressé aux Libanais, Nasrallah a déclaré: "Il ne s'agit pas d'une analyse, mais d'informations que nous avons recoupées depuis plusieurs sources et qui regorgent d’indications et de preuves", sans les mentionner.

Immédiatement après le discours, les partisans du Hezbollah se sont retirés des manifestations, après que des échauffourées et des jets de pierres les aient opposés aux autres manifestants avant le discours.

La ville de Sidon (sud) a également été témoin de manifestations de masse réclamant le renversement du régime. Des manifestations ont également eu lieu dans la ville de Baalbek (l'un des fiefs du Hezbollah) et la région de Hermel, dans la Bekaa, pour réclamer une amélioration des conditions de vie et la chute du gouvernement.

Après le discours de Nasrallah, le Premier ministre Saad Hariri a rencontré le président Michel Aoun au palais présidentiel de Baabda, d’où il est sorti sans faire de déclaration.

Plus tôt, vendredi, des sources proches de Hariri ont nié l’intention de ce dernier de démissionner "avant de s’entendre avec tous les partis politiques sur le nom des ministres du futur gouvernement".

C’est ce qui ressort de la réunion "surprise" entre Hariri et Aoun, au palais républicain de Baabda, où Hariri était supposé s’être rendu, selon les médias locaux, pour présenter sa démission.

Des manifestations de grande ampleur ont lieu au Liban depuis le 17 octobre, réclamant le départ des symboles du régime, la traduction des corrompus devant la justice et la récupération des fonds pillés.

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