L'Europe s'engage à renforcer son soutien à l'Ukraine et appelle à des garanties de sécurité pour Kiev
- « Nous sommes prêts à renforcer notre soutien à l'Ukraine », affirme une déclaration commune de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de la France, de la Pologne, de l'Italie et de l'Espagne

Greater London
AA / Londres / Aysu Bicer
Alors que le président américain, Donald Trump, a déclaré avoir convenu avec son homologue russe Vladimir Poutine, d'entamer des négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine, les dirigeants européens ont réaffirmé, jeudi, leur attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine, s'engageant à renforcer leur soutien au pays.
Dans une déclaration commune, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, la Pologne, l'Italie et l'Espagne ont souligné leur objectif commun de soutenir l'Ukraine jusqu'à l'instauration d'une « paix juste, globale et durable », qui garantisse à la fois les intérêts de l'Ukraine et la sécurité de l'Europe dans son ensemble.
« Nous sommes prêts à renforcer notre soutien à l'Ukraine. Nous nous engageons à défendre son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale face à la guerre d'agression de la Russie », peut-on lire dans la déclaration.
Les dirigeants européens ont souligné l'importance d'une collaboration étroite avec les États-Unis afin d'élaborer une stratégie qui place l'Ukraine en position de force dans toute négociation future.
Ils ont insisté sur le fait que l'Ukraine et l'Europe devaient être au centre de toute discussion de paix et ont souligné la nécessité de solides garanties de sécurité pour Kiev.
« Une paix juste et durable en Ukraine est une condition nécessaire pour une sécurité transatlantique forte », indique la déclaration, ajoutant que la sécurité du continent européen demeure une « responsabilité commune ».
Mercredi, Donald Trump a discuté séparément de la guerre en Ukraine avec Poutine et Zelensky.
Ces entretiens téléphoniques interviennent alors que Pete Hegseth, Secrétaire américain à la défense, a déclaré qu'un retour aux frontières de l'Ukraine d'avant 2014 - lorsque la Russie a annexé la Crimée - n'était pas réaliste et que les États-Unis ne considéraient pas l'adhésion de Kiev à l'OTAN comme faisant partie d'un accord de règlement du conflit.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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