AA / Istanbul / Diyar Guldogan

Le département du Trésor américain a imposé, mardi, de nouvelles sanctions contre 10 individus et entités basés au Venezuela et en Iran, les accusant d'être impliqués dans le programme de drones de Téhéran et dans des activités de « prolifération » d'armes.

Annoncées par le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Trésor, ces désignations visent notamment une entreprise vénézuélienne accusée de contribuer au commerce de drones de l'Iran avec le Venezuela.

Les responsables américains ont déclaré que ces sanctions ont pour but de perturber la coopération entre l'Iran et le Venezuela qui soutient le complexe militaro-industriel de Téhéran.

Le département a inscrit sur sa liste la société basée au Venezuela, Empresa Aeronautica Nacional SA (EANSA), ainsi que son président, Jose Jesus Urdaneta Gonzalez, affirmant qu'ils ont acquis des drones de conception iranienne.

Le Trésor a soutenu qu'Urdaneta, au nom de l'EANSA, s'est coordonné avec des membres et des représentants des forces armées vénézuéliennes et iraniennes pour la production de drones au Venezuela.

« Le Trésor tient l'Iran et le Venezuela pour responsables de leur prolifération agressive et imprudente d'armes mortelles dans le monde », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, John Hurley.

Les États-Unis continueront de prendre « des mesures rapides pour priver ceux qui permettent au complexe militaro-industriel iranien d'accéder au système financier américain », a ajouté Hurley, cité par l'OFAC.

* Traduit de l'anglais par Mariem Njeh