Les États-Unis s’inquiètent de la "violence" entre le Cambodge et la Thaïlande et proposent de faciliter les pourparlers
- Le secrétaire d’État Marco Rubio réitère le désir de paix du président Trump et appelle à la mise en œuvre des accords de Kuala Lumpur
Istanbul
AA / Istanbul / Yasin Gungor
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a exprimé jeudi son inquiétude concernant la « violence » persistante entre le Cambodge et la Thaïlande, lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre cambodgien Hun Manet.
Rubio a réitéré le « désir de paix » du président américain Donald Trump et « la nécessité de mettre pleinement en œuvre les Accords de paix de Kuala Lumpur », selon un communiqué du département d’État.
Les deux pays avaient signé un accord de paix en octobre lors du sommet de l’ASEAN à Kuala Lumpur, en Malaisie, en présence du président américain Trump et du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, mais il avait été suspendu après que des soldats thaïlandais ont été gravement blessés dans l’explosion d’une mine terrestre dans une province frontalière.
« Le secrétaire Rubio a en outre réaffirmé que les États-Unis sont prêts à faciliter les discussions afin d’assurer la paix et la stabilité entre le Cambodge et la Thaïlande », ajoute le communiqué.
L’appel a eu lieu alors que la Thaïlande et le Cambodge tenaient mercredi leurs premiers pourparlers militaires dans la province thaïlandaise de Chanthaburi, au lendemain de nouveaux affrontements, le bilan total des deux côtés atteignant 96 morts au 18ᵉ jour du récent conflit.
La réunion, qui aurait duré moins d’une heure, a marqué les premiers pourparlers militaires depuis le début des affrontements renouvelés le 8 décembre. Les deux parties poursuivront les négociations militaires vendredi.
Les autorités thaïlandaises ont indiqué que 23 soldats thaïlandais et un civil ont été tués dans les combats, et que 41 autres civils sont morts « comme dommages collatéraux ». Le ministère cambodgien de l’Intérieur a annoncé la mort de 31 civils cambodgiens.
Depuis le début des nouveaux affrontements, près d’un million de personnes ont été déplacées des deux côtés.
*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore
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