AA / Washington / Rabia Iclal Turan

Les États-Unis ont déclaré, jeudi, ne pas avoir soutenu les récentes frappes militaires d’Israël en Syrie, appelant à une désescalade des tensions et à l’instauration d’un cessez-le-feu durable entre les deux pays.

« Les États-Unis n’ont pas soutenu les récentes frappes israéliennes », a affirmé la porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce, lors d’un point presse quotidien. « Nous menons des discussions diplomatiques avec Israël et la Syrie au plus haut niveau, à la fois pour répondre à la crise actuelle et parvenir à un accord durable entre les deux États souverains. »

Tout en soulignant que « davantage d’investigations » sont nécessaires pour déterminer l’origine des violences, la porte-parole a indiqué que « les discussions ont créé une dynamique ayant conduit au retrait des forces syriennes. Israël n’a pas poursuivi. Cela s’est arrêté. »

Elle a toutefois précisé que « des escarmouches se poursuivent », qualifiant cette récente escalade de « rivalité entre les Druzes et les Bédouins ».

« Les États-Unis condamnent sans équivoque cette violence. Toutes les parties doivent prendre du recul et s’engager dans un dialogue constructif menant à un cessez-le-feu durable », a-t-elle insisté.

Au cours des dernières 48 heures, Washington a mené d’intenses efforts diplomatiques en faveur d’une « véritable désescalade et de la paix », a-t-elle poursuivi, ajoutant que les États-Unis ont obtenu des accords avec les parties impliquées sur « des mesures concrètes » visant à mettre fin aux affrontements.

« Cela nécessitera que toutes les parties respectent les engagements pris, et c’est exactement ce que nous attendons d’elles », a-t-elle souligné.

« Nous dialoguons activement avec toutes les composantes de la société syrienne pour avancer vers l’apaisement, la reprise des discussions sur l’intégration, et un avenir stable et prospère pour l’ensemble du peuple syrien », a-t-elle conclu.

* Traduit de l'Anglais par Adama Bamba