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Les évacuations se poursuivent depuis Boutcha près de Kiev

- La grande majorité des personnes évacuées sont des femmes et des enfants.

Mustafa Deveci  | 14.03.2022 - Mıse À Jour : 15.03.2022
Les évacuations se poursuivent depuis Boutcha près de Kiev

Ankara

AA / Kiev

Alors que la guerre entamée par la Russie contre l'Ukraine a atteint son 18ème jour dimanche, l'évacuation des civils se poursuit.

Les civils bloqués à Boutcha, près de la capitale ukrainienne Kiev, ont été évacués avec des véhicules privés et de nombreux bus envoyés dans la région.

Il est possible de voir, sur les véhicules de civils qui fuient la région, des pancartes avec "enfants" et "évacuation" collés sur les vitres.

Il a été également observé que certains des véhicules ont été endommagés en raison des affrontements dans la région et que leurs vitres ont été brisées.

Afin d'empêcher les "saboteurs russes" d'entrer dans la capitale, les forces de sécurité ukrainiennes ont procédé à des contrôles d'identité des évacués dans leurs véhicules personnels. Ceux qui sont venus avec leurs véhicules sont entrés à Kiev après le contrôle d'identité.

Les citoyens n’ayant pas de véhicule ont été évacués avec des bus envoyés dans la région par l'administration ukrainienne.

Certains Ukrainiens ayant atteint le point d'évacuation près de Kiev ont éclaté en sanglots à cause du stress cumulé.

La grande majorité des personnes évacuées sont des femmes et des enfants.

Ludmila, 73 ans, qui a été évacuée en bus, n'a pas pu retenir ses larmes lorsqu'elle a atteint le point d'évacuation.

Déclarant qu'il n'y avait eu aucun dommage à sa maison pendant les affrontements, Ludmila a affirmé : "Il n'est rien arrivé à ma maison, mais le village voisin de Yablonka a été complètement détruit. Il y a beaucoup de cadavres dans les rues. La psychologie des civils est dévastée. C'était comme si nous étions sous occupation."

Ludmila a affirmé qu'elle habitait chez elle à Bucha depuis le début de la guerre, le 24 février et qu'il n'y avait pas d'abri chez elle.

Expliquant qu'elle a quitté sa maison et est arrivée ici après avoir entendu la nouvelle de l'évacuation, Ludmila a déclaré : "Mes enfants sont à l'étranger et ils étaient très inquiets. Il n'y avait ni eau, ni gaz, ni électricité. C'était terrible."

Ludmila, ne pouvant pas surmonter l'impact des conflits, a ajouté qu'elle ne savait pas où aller ni quoi faire.

De la nourriture et des boissons apportées par des associations ukrainiennes ont été offertes aux civils au point d'évacuation.

* Traduit du turc par Nursena Karakaya

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