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L'envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient affirme que Poutine veut une « paix permanente »

- Selon Steve Witkoff, l'accord de paix potentiel porte sur « cinq territoires » sous contrôle russe, ainsi que sur des questions plus larges telles que l'abandon par l'Ukraine de sa candidature à l'OTAN

Zehra Nur Çelik  | 15.04.2025 - Mıse À Jour : 21.04.2025
L'envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient affirme que Poutine veut une « paix permanente »

Ankara

AA / Ankara / Zehra Nur Celik

L'envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient a déclaré que le président russe Vladimir Poutine souhaitait une « paix permanente » en Ukraine.

« Le souhait de Poutine est d'avoir une paix permanente ici. Ainsi, au-delà du cessez-le-feu, nous avons obtenu une réponse à cette question », a déclaré Steve Witkoff à Fox News lundi, ajoutant : « Il nous a fallu du temps pour en arriver là ».

Witkoff a indiqué que l'accord de paix en cours de discussion portait sur « cinq territoires », en référence aux régions ukrainiennes sous contrôle russe, mais a précisé que les discussions couvraient également des questions plus larges telles que l'insistance de Moscou pour que l'Ukraine renonce à sa demande d'adhésion à l'OTAN et les efforts visant à stimuler les échanges commerciaux entre les États-Unis et la Russie.

Vendredi, Vladimir Poutine a eu une réunion de près de cinq heures avec Witkoff à Saint-Pétersbourg, au sujet de l'Ukraine, a annoncé le Kremlin.

Il s'agissait de la troisième visite de Witkoff en Russie, la dernière étant celle effectuée le 13 mars à Moscou, où il s'est entretenu avec de hauts responsables russes avant de rencontrer Poutine.

La Russie a annexé la Crimée en 2014 et, après le début de la guerre en 2022, elle a également annexé les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia.


** Négociations entre l'Iran et les États-Unis

Witkoff a évoqué les pourparlers entre l'Iran et les États-Unis qui se sont tenus dans le Sultanat d'Oman et a souligné que les négociations se concentreraient sur la réduction des niveaux d'enrichissement de l'uranium plutôt que sur le démantèlement complet du programme nucléaire iranien.

« Le président américain Donald Trump cherche à limiter l'enrichissement de l'uranium par l'Iran à 3,67 % », a-t-il déclaré

Les négociations indirectes, menées sous la médiation d'Oman, font suite à une impasse prolongée et interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre Téhéran et Washington, notamment après la réélection de Trump à la présidence des États-Unis.

Conduites par le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi du côté iranien, et Witkoff pour les Américains, Téhéran a déclaré que le premier cycle de ces négociations s'est déroulé dans « une atmosphère constructive basée sur le respect mutuel. »

Les pourparlers sont principalement axés sur le programme nucléaire iranien, alors que l'administration Trump continue d'intensifier la pression sur Téhéran pour empêcher l'Iran de développer des armes nucléaires.

Trump a récemment menacé l'Iran de frappes militaires et de sanctions supplémentaires s'il ne parvenait pas à conclure un nouvel accord avec les États-Unis sur son programme nucléaire - un accord qui remplacera celui conclu en 2015.

Bien que l'Iran ait refusé de s'engager dans des pourparlers directs, il a accepté de tenir des négociations indirectes avec la médiation d'Oman.


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj


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