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Le Venezuela autorise la reprise des vols de rapatriement de migrants américains

- Les vols Phoenix-Caracas auront lieu régulièrement les mercredis et vendredis, suite à la demande des États-Unis adressée au Venezuela

Rabia İclal Turan  | 03.12.2025 - Mıse À Jour : 03.12.2025
Le Venezuela autorise la reprise des vols de rapatriement de migrants américains

Washington DC

AA / Colombie – Bogota / Sinan Dogan

Le Venezuela a autorisé la reprise des vols de rapatriement de migrants en provenance des États-Unis suite aux demandes de l'administration Trump, ont annoncé des responsables ce mardi.

Le ministère vénézuélien des Transports a indiqué dans un communiqué que les vols entre Phoenix (Arizona) et l'aéroport international de Maiquetia, près de Caracas, seraient de nouveau autorisés.

Le ministère a ajouté que ces vols auront lieu régulièrement les mercredis et vendredis.

Ces vols étaient assurés deux fois par semaine depuis le début de l'année, mais le week-end dernier, le Venezuela a expliqué que la déclaration du président américain Donald Trump, selon laquelle l'espace aérien vénézuélien devait être considéré comme fermé, avait semé la confusion et avait entraîné la suspension temporaire du programme.

Les déclarations de Trump samedi dernier ont marqué une nouvelle escalade des tensions entre les États-Unis et le Venezuela.

« À toutes les compagnies aériennes, pilotes, trafiquants de drogue et passeurs, veuillez considérer que l'espace aérien au-dessus et autour du Venezuela doit être totalement fermé », a-t-il déclaré sur sa plateforme Truth Social basée aux États-Unis.

Cette décision intervient après des mois d'intensification des opérations militaires américaines en Amérique latine, avec le déploiement de Marines, de navires de guerre, d'avions de chasse et de bombardiers, de sous-marins et de drones, sur fond de spéculations quant à une possible attaque de Washington contre le Venezuela.

À ce jour, l'armée américaine a mené 21 attaques contre des navires soupçonnés de trafic de drogue, faisant au moins 83 morts parmi ceux que l'administration qualifie de « narcoterroristes ».

*Traduit de l’anglais par Ayse Bashoruz

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