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Le SG de l'ONU condamne « les actions d'Israël » contre les Palestiniens déplacés dans le camp de Rafah

- « Il n'y a pas d'endroit sûr à Gaza », a déclaré Antonio Guterres, faisant référence à l'attaque meurtrière lancée par Israël, dimanche et qui a fait au moins 45 morts palestiniens

Merve Gül Aydoğan Ağlarcı  | 28.05.2024 - Mıse À Jour : 28.05.2024
Le SG de l'ONU condamne « les actions d'Israël » contre les Palestiniens déplacés dans le camp de Rafah

Ontario

AA / Hamilton, Canada / Merve Aydogan

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné, lundi, la frappe aérienne meurtrière lancée par Israël contre un camp de personnes déplacées dans la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.

« Je condamne les actions d'Israël qui ont tué des dizaines de civils innocents qui ne cherchaient qu'un refuge pour échapper à ce conflit meurtrier », a écrit Antonio Guterres sur X.

Le Secrétaire général de l'ONU a souligné qu'il n'y avait « aucun endroit sûr à Gaza “ et a exhorté à mettre un terme à « cette horreur ».

Au moins 45 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées et près de 250 autres blessées, dimanche, suite à une frappe israélienne visant un camp de personnes déplacées à Rafah.

L'attaque a visé une zone proche de la base logistique de l'Office des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Tal al-Sultan, a indiqué le bureau des médias du gouvernement de Gaza.

Israël a tué plus de 36 000 Palestiniens dans la Bande de Gaza depuis une attaque transfrontalière menée, le 7 octobre de l'année dernière, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas.

La campagne militaire israélienne a réduit en ruines une grande partie de l'enclave palestinienne de 2,3 millions d'habitants, laissant la plupart des civils sans abri et confrontés au spectre de la famine.

L'attaque a été lancée en dépit de la dernière ordonnance de la Cour internationale de justice qui a enjoint Israël de mettre fin à son offensive à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre, avant l'invasion de la ville le 6 mai dernier.


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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