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Le SG de l'ONU condamne l'assassinat « atroce et inhumain » de demandeurs d'aide à Gaza

- « Il nous faut un cessez-le-feu immédiat à Gaza », déclare Antonio Guterres

Merve Gül Aydoğan Ağlarcı  | 21.07.2025 - Mıse À Jour : 21.07.2025
Le SG de l'ONU condamne l'assassinat « atroce et inhumain » de demandeurs d'aide à Gaza

Ontario

AA / Hamilton / Merve Aydogan

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné « sans réserve », lundi, les derniers massacres de personnes en quête d'aide humanitaire dans la Bande de Gaza.

« Au cours du week-end à Gaza, nous avons assisté à de nouvelles fusillades de masse et à des meurtres de personnes en quête d'aide de l'ONU pour leurs familles, un acte atroce et inhumain que je condamne sans réserve », a déclaré Guterres lors du Forum politique de haut niveau sur le développement durable.

Soulignant les « liens profonds entre le développement et la paix », António Guterres a déclaré : « Nous sommes réunis dans un contexte de conflits mondiaux qui rendent les Objectifs de développement durable encore plus difficiles à atteindre ».

« Voilà pourquoi nous devons continuer à œuvrer en faveur de la paix au Moyen-Orient », a-t-il ajouté.

Mettant l'accent sur la situation à Gaza, Guterres a souligné qu' « il nous faut un cessez-le-feu immédiat à Gaza (et) la libération immédiate de tous les otages ».

Il a également appelé à un « accès humanitaire sans entrave » à Gaza.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, 86 personnes, dont 76 enfants, sont mortes de faim et de déshydratation depuis octobre 2023. Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a averti que la Bande de Gaza était « au seuil d'une hécatombe » après plus de 140 jours de fermeture quasi-totale de tous les points de passage.

Depuis octobre 2023, l'armée israélienne a tué près de 59 000 Palestiniens dans la Bande de Gaza, dont une majorité de femmes et d'enfants. Les bombardements incessants ont réduit l'enclave à l'état de ruine, ont quasiment détruit son système de santé et ont créé des conditions proches de la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la Bande de Gaza.

Israël est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre qu'il mène contre l'enclave palestinienne.


*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj

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