Le Qatar appelle au dialogue et aux moyens pacifiques pour résoudre le conflit interne au Yémen
- Le Qatar réaffirme son plein soutien au gouvernement yéménite et aux efforts saoudo-émiratis de désescalade
Istanbul
AA / Istanbul / Betul Yilmaz
Le Qatar a appelé jeudi toutes les parties au Yémen à revenir au dialogue pour résoudre le conflit en cours dans le pays.
Dans un communiqué, le ministère qatari des Affaires étrangères a exprimé « son plein soutien à tous les efforts visant à renforcer la paix et la sécurité sociétale dans la République sœur du Yémen ».
Il a souligné la nécessité « d’une coopération étroite entre toutes les parties yéménites afin d’éviter toute escalade et de résoudre l’ensemble des problèmes en suspens par le dialogue et des moyens pacifiques, dans le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale du Yémen ».
Le ministère a réitéré son soutien au gouvernement légitime du Yémen, au Conseil présidentiel, ainsi qu’à tous les efforts menés par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis pour renforcer la sécurité et la stabilité et favoriser la voie de la désescalade au Yémen.
Depuis le 3 décembre, les forces du Conseil de transition du Sud (CTS) ont pris le contrôle de certaines parties de la province orientale d’Hadramaout à la suite de combats avec l’Alliance des tribus d’Hadramaout et les forces de la Première Région militaire alignées sur le gouvernement. Quatre jours plus tard, les forces du CTS ont étendu leur contrôle à la province de Mahra, jusqu’alors sous l’autorité du gouvernement.
Une équipe militaire conjointe saoudo-émiratie a été dépêchée à Aden, dans le sud du Yémen, afin de mettre en place des arrangements avec le CTS visant à garantir que ses forces retournent à leurs positions précédentes en dehors des deux provinces.
Cette prise de contrôle a suscité des appels croissants, tant au niveau local que régional, pour que les forces du CTS se retirent d’Hadramaout et de Mahra, qui représentent ensemble près de la moitié du territoire yéménite, soit environ 555 000 kilomètres carrés.
L’ONU a averti que la poursuite de l’escalade pourrait avoir de graves conséquences pour le Yémen, déjà confronté à l’une des pires crises humanitaires et économiques au monde.
*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore
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