
Jordan
AA / Amman / Laith Al-Jnaidi
Le Président français Emmanuel Macron et le Roi Abdallah II de Jordanie ont discuté de la situation en Syrie, au Liban et à Gaza. C'est ce qui ressort d'un communiqué publié ce vendredi par le palais royal jordanien.
Le Roi Abdallah II de Jordanie a réitéré vendredi la position de son pays en faveur du respect de la souveraineté syrienne et la nécessité d'un cessez-le-feu à Gaza.
Cette déclaration a été faite lors d’un appel téléphonique entre le monarque jordanien et le Président français Emmanuel Macron, au cours duquel les efforts en cours pour maintenir le cessez-le-feu entre Israël et le Liban, en vigueur depuis le 27 novembre, ont également été évoqués, selon le communiqué.
Le roi Abdallah a affirmé le soutien de la Jordanie à l’établissement d’un État syrien indépendant et souverain répondant aux aspirations de son peuple.
Pour rappel, la chute du régime du Baas, au pouvoir en Syrie depuis 1963, a été confirmée après la prise de Damas par des groupes anti-régime le 8 décembre dernier. Bachar al-Assad, dirigeant syrien depuis près de 25 ans, s’est réfugié en Russie, tandis que Hayat Tahrir al-Cham s’est emparé de plusieurs villes clés au cours d’une offensive éclair de moins de deux semaines.
Selon le communiqué, le roi jordanien a appelé à la fin de la guerre israélienne contre Gaza et à un renforcement de l’aide humanitaire aux Palestiniens dans l’enclave.
Il a aussi insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts pour parvenir à une paix juste et globale basée sur une solution à deux États.
Pour rappel, depuis les attaques du Hamas le 7 octobre 2023, Israël a causé la mort de plus de 45 000 personnes à Gaza, réduisant l’enclave en ruines.
Le mois dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice pour son agression contre l’enclave palestinienne.