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Le Président américain, Joe Biden a averti que le Président russe, Vladimir Poutine "devrait prendre conscience que ce serait une énorme erreur pour lui de lancer une action contre l’Ukraine et qu'il en paierait le prix fort".

C’est ce qui ressort d'une conférence de presse à la Maison Blanche, tenue lundi, après la réunion entre le Président Biden et le Chancelier allemand, Olaf Scholz, selon la chaîne d’information américaine CNN.

Biden a ajouté que les États-Unis "sont prêts à poursuivre de bonne foi les pourparlers importants avec la Russie, mais s'ils prennent la décision d'envahir à nouveau l'Ukraine, ils (États-Unis) sont prêts avec l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN)".

Le Président américain a expliqué que sa rencontre avec Scholz, à la Maison Blanche, avait été "très productive", et que les discussions sur "la dissuasion des menaces russes contre l'Ukraine" étaient en tête de l'ordre du jour.

Bien a souligné que l'Allemagne, les États-Unis et leurs alliés et partenaires travaillent en étroite collaboration pour résoudre cette situation, notant que la diplomatie est le "meilleur moyen" de progression pour toutes les parties.

Le Président américain a estimé que "l'Allemagne est un allié tout à fait fiable dans le dossier ukrainien".

Dans ce même contexte, Biden a sérieusement menacé "de fermer le gazoduc Nord Stream 2 si la Russie venait à envahir l'Ukraine", notant en retour que son administration "recherche une solution diplomatique à la crise ukrainienne, dans l'intérêt de toutes les parties".

"Nous travaillons avec nos alliés sur la dissuasion des menaces de la Russie, et si Moscou décide d'envahir l'Ukraine, nous sommes prêts avec un ensemble de sanctions", a-t-il insisté.

Pour sa part, Olaf Scholz a déclaré qu'il y aurait un "lourd tribut" à payer pour la Russie si elle venait à envahir l'Ukraine.

"Nous sommes dans une situation très difficile (…), il y a une menace militaire contre l'Ukraine et nous ne pouvons pas rester silencieux face à cela", a ajouté le chancelier allemand.

Scholz a fait savoir que son pays "œuvre pour utiliser tous les moyens diplomatiques afin de résoudre la crise ukrainienne", notant que "laisser les portes du dialogue ouvertes avec la Russie pourrait atténuer l'escalade".

Les pays occidentaux ont accusé la Russie de mobiliser ses forces armées à proximité de la frontière ukrainienne. Washington a brandi la menace des sanctions contre la Russie si elle "lançait une offensive" contre l'Ukraine.

Pour sa part, la Russie a rejeté les accusations sur les mouvements de ses troupes à l'intérieur de son territoire, et a démenti l'existence d’intentions "agressives" qu’elle aurait envers l'Ukraine.

*Traduit de l’arabe par Mounir Bennour