Le parlement japonais exprime son inquiétude quant à la situation des droits de l'homme en Chine
- Dans des affaires liées à la détention et la violation de la liberté religieuse de la minorité ouïghoure dans la région autonome du « Turkestan oriental », au Tibet et à Hong Kong.

Tokyo
AA / Tokyo
La Chambre des représentants du Japon s'est dite préoccupée par la situation des droits de l'homme dans le « Turkestan oriental » du Xinjiang et à Hong Kong.
Le conseil a publié, mardi, un communiqué exprimant sa préoccupation concernant les droits de l'homme dans certaines régions de Chine, rapportent des médias japonais.
Il convient de noter que le terme "violations" n'a pas été mentionné dans ce communiqué pour qualifier les pratiques de la Chine, se contentant de les qualifier de "graves conditions humanitaires".
Le communiqué appelle le gouvernement japonais à intervenir, tout en imputant la responsabilité de ce qui se passe à l'administration chinoise.
La résolution indique que la communauté internationale a exprimé ses inquiétudes quant à des affaires liées à la détention et la violation de la liberté religieuse de la minorité ouïghoure dans la région autonome du "Turkestan oriental", au Tibet et à Hong Kong.
"Les questions relatives aux droits de l'homme ne peuvent pas être uniquement des affaires locales car les droits de l'homme sont porteurs de valeurs mondiales et c'est une question dont la communauté internationale a le droit de se préoccuper", lit-on de même source.
Les données du gouvernement chinois montrent une augmentation significative du nombre de peines de prison, et les images satellites montrent une hausse de la construction de nouvelles prisons dans le "Turkestan oriental" depuis 2017.
Il est à signaler que le Département d'État américain a accusé la Chine, dans son rapport annuel sur les droits de l'homme pour 2019, de détenir des musulmans dans des centres de détention pour effacer leur identité religieuse et ethnique. Cette minorité musulmane est également victime de travail forcé.
Cependant, la Chine dit habituellement que les centres, que la communauté internationale qualifie de "camps de concentration", sont des "centres de formation professionnelle" et visent à "purifier l'esprit des détenus des idées extrémistes".
Depuis 1949, Pékin contrôle le territoire du « Turkestan oriental », qui est la patrie des Turcs musulmans « ouïghours », et l'appelle « Xinjiang », ce qui signifie « la nouvelle frontière ».
*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi
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