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L’ancien leader du Front national, Jean-Marie Le Pen est visé par une demande de remboursement de plus de 300 000 € émanant du Parlement européen, ont rapporté des médias français.

Il est reproché à Jean-Marie Le Pen d’avoir indûment touché des remboursements de frais de mandats au titre de la « ligne budgétaire 400 » du Parlement européen, précise le quotidien « Ouest-France » soulignant qu’il s’agit d’une affaire distincte de celle des assistants parlementaires du Rassemblement national, qui est actuellement jugée à Paris.

Cette ligne est destinée à couvrir « les dépenses administratives et de fonctionnement des groupes politiques et du secrétariat des députés non-inscrits » et celles « liées aux activités politiques et d’information dans le cadre des activités politiques de l’Union européenne ».

L’ancien leader du parti d’extrême droite a formé un recours contre la décision du Parlement européen devant le Tribunal de l’Union européenne, selon son avocat, Me François Wagner cité par le même média.

Contacté, le Parlement européen a précisé de son côté que « l’administration du Parlement est tenue, lorsqu’elle reçoit des indications sérieuses selon lesquelles des fonds ont été indûment versés, de procéder à une vérification de la conformité aux règles financières administratives applicables du cas en question, de demander des éclaircissements au député concerné et de récupérer l’argent indûment payé si aucune preuve de dépenses conformes n’est fournie ». Avant de souligner que « cela ne remplace aucune procédure ou enquête judiciaire », précise enfin Ouest-France.