
Karaçi
AA / Karachi, Pakistan / Aamir Latif
L'armée pakistanaise a confirmé, mercredi, qu’au moins 31 personnes avaient été tuées à la suite de l'attaque indienne aux missiles et des tirs transfrontaliers le long de la ligne de contrôle (LoC), frontière de facto entre les deux pays.
Le nombre de blessés est quant à lui passé de 46 à 57, a précisé le porte-parole de l’armée, le lieutenant-général Ahmed Sharif Chaudhry, lors d’une conférence de presse tenue dans la soirée.
L’Inde avait annoncé, mardi soir, le lancement de "l’opération Sindoor", affirmant avoir ciblé "des infrastructures terroristes" à neuf emplacements situés au Pakistan.
Cette montée des tensions entre les deux puissances nucléaires intervient dans le sillage de l’attaque du 22 avril à Pahalgam, dans le Cachemire indien, qui a coûté la vie à 26 personnes.
L’Inde a imputé l’attaque au Pakistan, évoquant des liens transfrontaliers. Islamabad a démenti toute implication et a réclamé l’ouverture d’une enquête indépendante.
Des responsables indiens ont affirmé que New Delhi avait exercé son “droit de riposte, d’anticipation et de dissuasion face à d’éventuelles attaques transfrontalières”.
De son côté, le Pakistan a annoncé avoir abattu cinq avions de chasse indiens et a déclaré qu’il "se réservait le droit de répondre".
* Traduit de l'anglais par Adama Bamba