AA/İstanbul/Efe Ozkan​​​​​​​

Le ministre turc de la Justice, Yılmaz Tunç, a qualifié la libération de Rumeysa Öztürk aux États-Unis de « développement positif qui soulage la conscience publique ».

Ses déclarations font suite à la décision d’un juge fédéral de l’État américain du Vermont, ordonnant la libération sous caution de Rumeysa Öztürk.

Cette doctorante turque à l’Université deTufts, dans le Massachusetts, avait été arrêtée le 25 mars par les agents de l’immigration (ICE) pour avoir coécrit une tribune en 2023 sur le conflit israélo-palestinien, publiée dans le journal étudiant de l’université.

Le juge a déclaré que le gouvernement n’avait présenté « aucune preuve » autre que l’article d’opinion ajoutant que le tribunal a ordonné au gouvernement de libérer immédiatement Mme Ozturk de sa détention.

« Le fait que notre sœur Rumeysa retrouve sa liberté est extrêmement important du point de vue des droits humains fondamentaux et de la liberté d’expression », a réagi Tunc.

Il a souligné que cette affaire montre qu’il est inacceptable de poursuivre quelqu’un pour sa foi et son soutien à la Palestine.

« Des pratiques incompatibles avec les valeurs démocratiques, comme la discrimination, la marginalisation, l’islamophobie et les doubles standards, tels que l’injustice subie par notre sœur Rümeysa, ne doivent jamais être tolérées », a-t-il ajouté.

Tunc a précisé que le ministère de la Justice a soutenu Rumeysa activement, à la fois diplomatiquement et juridiquement, dès le début de la procédure, des membres du personnel suivant personnellement les audiences.

Traduit de l'anglais par Sanaa Amir