Le Maroc réitère son soutien à la cause palestinienne sur la base de la solution à deux États
- Le PM Aziz Akhannouch a déclaré que "s'accrocher aux négociations entre les parties palestinienne et israélienne est le seul moyen de parvenir à une solution définitive, durable et globale au conflit".

New York
AA / New York
Le Maroc a annoncé la fermeté de sa position en faveur de la cause palestinienne, basée sur la solution à deux États convenue au niveau international.
C'est ce qui ressort d'un discours prononcé par le Premier ministre Aziz Akhannouch mardi soir, (heure de New York), à l'occasion de l'ouverture de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies au siège permanent de l'organisation internationale, avec la participation de chefs et dirigeants de plus de 110 pays.
"Nous renouvelons la position marocaine en faveur de la cause palestinienne, basée sur la solution à deux États convenue au niveau international. S'accrocher aux négociations entre les parties palestinienne et israélienne est le seul moyen de parvenir à une solution définitive, durable et globale au conflit", a déclaré Akhannouch.
Et d'ajouter "le Maroc ne ménagera aucun effort pour préserver l'ancienne identité historique de la ville sainte de Jérusalem, respecter la liberté de pratiquer les rites religieux pour les adeptes des trois religions monothéistes et protéger le caractère sacré de la Mosquée Al-Aqsa."
A propos du différend sur la région du Sahara, le Premier ministre marocain a déclaré que son pays "renouvelle son engagement à trouver une solution politique définitive au conflit régional".
Il a expliqué que la solution "repose sur l'initiative marocaine d'autonomie comme seule solution et ce, dans le cadre de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale du Royaume".
Akhannouch a exprimé la profonde préoccupation du Royaume du Maroc face à la situation humanitaire catastrophique de la population des camps de Tindouf (extrême sud-ouest de l'Algérie).
La région du Sahara est le théâtre d'un conflit entre le Maroc et le front « Polisario » depuis que l'occupation espagnole a mis fin à sa présence dans la région en 1975. Ce conflit s'est transformé en affrontement armé qui s'est arrêté en 1991, avec la signature d'un accord de cessez-le-feu sous les auspices des Nations Unies.
Rabat, qui contrôle près de 80% de ce territoire, insiste sur son droit à la région du Sahara et propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté, tandis que le Front Polisario réclame un référendum d'autodétermination sous l'égide de l'ONU, proposition soutenue par l'Algérie, qui accueille des réfugiés de la région contestée.
*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi
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