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Le maire de Marseille débloque un "nouveau financement exceptionnel" pour les missions d’urgence de l’Unicef à Gaza

- "Ce soir, l’Hôtel de Ville de Marseille sera éteint, en signe de solidarité avec Gaza", a annoncé Benoît Payan

Ekip  | 27.05.2025 - Mıse À Jour : 27.05.2025
Le maire de Marseille débloque un "nouveau financement exceptionnel" pour les missions d’urgence de l’Unicef à Gaza Source: X / Benoît Payan

France

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

Le maire de Marseille, Benoît Payan, a annoncé lundi débloquer un "nouveau financement exceptionnel" pour les missions d’urgence de l’Unicef à Gaza, estimant que "les massacres et la famine" devraient cesser dans l'enclave palestinienne.

"Stop à la catastrophe humanitaire. Les massacres et la famine à Gaza doivent cesser sur-le-champ", a écrit le maire Divers gauche (DVG) sur le réseau social X.

"La France doit agir avec force vis-à-vis du gouvernement Netanyahu pour le rétablissement immédiat de la paix et du droit international. Ne cédons rien pour la protection des civils, comme pour la libération sans condition des otages. La priorité doit être donnée à l’action humanitaire et au sauvetage des vies humaines. Face à l’urgence, je débloque un nouveau financement exceptionnel pour les missions d’urgence de l’UNICEF France", a ajouté Benoît Payan.

"Marseille sera toujours du côté de la paix et du cessez-le-feu. Ce soir (lundi soir, NDLR), l’Hôtel de Ville de Marseille sera éteint, en signe de solidarité avec Gaza", a-t-il encore annoncé, appelant "l’ensemble des maires de France à se joindre à ces initiatives".

En février 2024, le conseil municipal de Marseille avait voté à l'unanimité une subvention de 80 000 euros à l'Unicef, pour soutenir son action auprès des enfants de Gaza.

Dimanche, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a appelé à autoriser davantage d’aide dans la Bande de Gaza afin de soulager la famine dans cette enclave ravagée par la guerre.

Israël a bloqué les passages vers Gaza fermés à la nourriture, aux médicaments et à l'aide humanitaire depuis le 2 mars, aggravant une crise humanitaire déjà sévère dans l’enclave, selon des rapports gouvernementaux, des organisations des droits de l’homme et des instances internationales.

Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a indiqué qu’au moins 58 Palestiniens sont morts de faim en raison du manque de nourriture causé par le blocus israélien.







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